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Par François Jarraud

LE FAIT DU JOUR

Evaluation des enseignants : Les syndicats décident aujourd’hui d’une journée de grève unitaire …

ÉDITORIAL

Evaluation : et si on sortait de la langue de bois… ?

LE SYSTEME

Les inspecteurs « vent debout » contre la réforme de l’évaluation des enseignants l Les jeux sérieux pour l’éducation nationale : Retour d’expérience l Educatec Educatice du 23 au 25 novembre l Aujourd’hui, le PNF Lettres l Programme UMP : « Le temps s’est arrêté » estime Nathalie Mons l Les « résistants pédagogiques » maintiennent la pression contre Base élèves l Contre la rigueur, les fédérations appellent à une journée de mobilisation le 13 décembre l Angleterre : Après les chefs d’établissement, les enseignants décident la grève l Etats-Unis : Un 4ème état impose l’enseignement à distance dans le cursus scolaire.

L’ÉLÈVE

L’orientation au Salon de l’éducation l Les métiers de la création visuelle au CIDJ l Supérieur : La poussée du privé l Journée parents à la Réunion

LA CLASSE

Sanctions : Comment lire la circulaire, par Bruno Robbes l Regards sur les apprentissages…

LA RECHERCHE

Les 100 mots de l’éducation…

CITOYENNETE

Le mariage forcé en Allemagne

LES DISCIPLINES

La Lettre de l’AFEF l Que lisent les jeunes au secondaire ? l Réseaux sociaux et identités numériques dans Economie & management

Evaluation des enseignants : Les syndicats décident aujourd’hui d’une journée de grève unitaire

C’est la décision aujourd’hui des syndicats du primaire qui donnera à la journée du 15 décembre sa coloration. Après la publication le 15 novembre des projets de décret et d’arrêté sur l’évaluation des enseignants, les syndicats du second degré ont décidé de ne pas attendre le 21 pour prendre position. Vendredi 18, ils annonçaient leur décision d’appeler à la grève pour le 15 décembre.

Signé par la quasi totalité des organisations du second degré (Cgt, Se-Unsa, Sgen Cfdt, Sncl Faen, Snes Fsu, Snep, Snuep, Snlc FO, Sud) l’appel « condamne unanimement les projets de texte sur l’évaluation des personnels enseignants ». « La fin de la double évaluation (NDLR : par le chef d’établissement et l’inspecteur) reviendrait à reléguer au dernier plan ce qui constitue le coeur du métier, à savoir le travail en classe avec les élèves », note encore le communiqué. Les syndicats appellent donc les personnels du second degré à signer une pétition unitaire en ligne et à faire grève le 15 décembre.

C’est au tour aujourd’hui des syndicats du premier degré (Snuipp, Se-Unsa, Sgen) de décider de leur position. Le Snuipp a clairement fait entendre son intention d’appeler à la grève. Les deux autres organisations ont ratifié l’appel du 2nd degré… Cependant la situation est différente dans le premier degré. Des différents aspects des textes, les enseignants du 2nd degré ont surtout retenu l’évaluation par le chef d’établissement. Dans le premier degré l’évaluation reste le fait de l’inspecteur. Ce sont donc les autres aspects du texte qui pourraient mobiliser les enseignants, comme le ralentissement de l’avancement , et donc de la progression salariale, prévue par le nouveau système. L’évaluation des enseignants selon les progrès des élèves n’a pas été relevée par les syndicats jusque là.

Communiqué intersyndicale du secondaire

Le dossier du Café

La pétition unitaire

N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite).

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L’Éditorial de Marcel Brun

Evaluation : et si on sortait de la langue de bois… ?

On pourrait trouver étonnante la réaction des syndicats enseignants, presque unanime , d’appeler à la grève contre la modification des modalités d’évaluation et d’avancement de leurs mandants. Ce serait oublier combien le sentiment des profs sur ces questions est à vif, surtout dans le second degré. Depuis plusieurs années, la double tutelle des chefs d’établissement et des IPR ou IEN disciplinaires sent la poudre. Entre les sujétions du « projet d’établissement » et la défense de la « discipline », on connait les difficultés à inventer ce nouvel espace professionnel hybride.

Pourtant, on sait désormais que l’efficacité de l’éducation tient à la fois à ce qui se passe dans la classe, dans les modalités de transmission des savoirs, et dans l’établissement, dans la capacité des divers métiers à collaborer pour avancer ensemble sur les difficiles questions de l’accompagnement des élèves, des devoirs, des sanctions, du lien avec les familles, l’environnement…

C’est le moment que choisit l’inénarrable M. Chatel pour annoncer que la publication des résultats des élèves, établissements par établissement, est à terme « nécessaire », notamment pour informer les parents et continuer à réduire les postes. Il a le mérite de la cohérence politique. Voilà qui devrait déminer le conflit…

Evidemment, M. Chatel ignore tout du travail des enseignants. Il ne sait pas que les enseignants ont d’abord besoin du soutien de l’institution, justement parce que c’est elle qui institue. Il ignore sans doute que la force des hussards noirs tenait à la légitimité que leur donnait la République, pas de leur charisme personnel…

Evidemment, M. Chatel n’a pas lu Christophe Dejours, qui différencie le « jugement de conformité » nécessairement posé par le supérieur hiérarchique et le « jugement de beauté » porté par les collègues, qui exprime à la fois le fait de faire le métier « dans les règles de l’art », mais aussi en y ajoutant sa petite graine d’inventivité. Pour essayer de mieux faire « ce qu’on n’arrive pas encore à faire », comme dit F. Lantheaume.

Que l’évaluateur soit l’IPR ou le chef d’établissement ne peut poser problème que si l’enseignant ne reconnaît pas la légitimité de celui qui pose ce jugement de conformité. Lorsqu’un prof dit « que connaît le principal à la discipline ? », laisse-t-il entendre qu’il accueille en confiance l’IPR dans sa classe ? En tout cas, on peut multiplier les exemples, dans le premier et le second degré, d’inspecteurs ou de chefs d’établissements qui sont tiraillés entre le marteau et l’enclume, entre les réformes à faire pleuvoir sur les fantassins et leur faculté de comprendre les problèmes réels que rencontrent les enseignants.

Evidemment, le modèle de M. Chatel est celui du prestataire de service d’éducation, qui entretient des rapports marchands et contractuels avec ses clients. A chacun de fidéliser les siens. Evidemment, M. Chatel ne sait rien de ce qu’est la transmission de la culture, ni pourquoi les élèves des milieux populaires ont besoin d’école.

Parce que notre école est en crise, les réponses idiotes de la GRH renforcent l’inquiétude et la colère, là où ceux qui travaillent ont besoin de cadres collectifs pour inventer autre chose que l’inspection infantilisante, le clientélisme ou la crainte du petit chef. Cela passe, pour les profs, les chefs d’établissement et les inspecteurs, par la capacité à travailler ensemble, localement, avec exigence et sans craindre ni la controverse ni l’incertitude. Chacun y est-il prêt ?

Marcel Brun

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Les inspecteurs « vent debout » contre la réforme de l’évaluation des enseignants

« L’ignorance le dispute au mépris. Chatel est un barbare. Il ne connaît rien. Il ne veut rien connaître. Il passe en force ». Roger Keime, secrétaire général du SNIA IPR, syndicat majoritaire chez les IA IPR, est furieux. Il a eu l’occasion de la faire savoir au CSE du 17 novembre. Il en témoigne dans un entretien accordé au Café pédagogique le lendemain.

« Quellles que soient les compétences des chefs d’établissement, leurs compétences ne sont pas disciplinaires », estime R Keime, qui rappelle que celles-ci sont un des 4 piliers de la nouvelle évaluation voulue par le ministre. Or pour lui, « la vision de ce qui se fait dans la classe ne peut être obérée. Les inspecteurs voient mal qu’ils n’aient plus qu’à réfléchir à partir de documents d’autoévaluation ou d’analyse du système ». Il rappelle également l’attachement des enseignants au double regard de l’inspecteur et du chef d’établissement. « Exclure les corps d’inspection pédagogique de ce dispositif d’évaluation c’est une fois de plus ignorer leurs compétences, leur expertise et leur légitimité ». Le SNIA IPR manifeste la même hostilité au projet de réforme de la gouvernance académique qui doit passer en CTM le 29 novembre. « C’est une fuite en avant électorale », nous a-t-il confié. « Un texte rédigé à l’UMP plus que par les fonctionnaire du ministère ».

Du côté des inspecteurs du premier degré, Michel Gonnet, secrétaire général du Snpi Fsu (un quart des IEN), appelle les IEN « à une mobilisation à la hauteur » contre ce texte. « Nous avons appris que les IEN premier degré chargés d’une circonscription (IEN CCPD) ne feraient pas partie du « service académique de l’inspection » prévu dans le document de travail fourni par l’administration. Avec les inspecteurs du second degré, seuls les IEN du premier degré qui ne sont pas chargés d’une circonscription y seront rattachés. Les IEN CCPD, à l’inverse de leurs autres collègues inspecteurs, feraient partie de la ligne hiérarchique décisionnelle à l’instar des chefs d’établissement. Si on relie les deux réformes, une des conséquences en est que l’évaluation des enseignants qui sera demandée à l’IEN-CCPD sera celle d’un supérieur hiérarchique, à savoir un entretien professionnel cadré par des items. Alors que jusqu’ici tous les inspecteurs tiennent leur autorité de leur expertise pédagogique et disciplinaire, les IEN CCPD la tiendraient désormais de leur appartenance à la chaîne hiérarchique. Autrement dit, d’une place de « fonctionnaire de proposition » ceux-ci passeraient à un statut de « fonctionnaire de décision ». Le Snpi veut sauvegarder  » la liberté d’appréciation et la distance intellectuelle nécessaires à l’inspection ».

Les IPR se méfient le la réorganisation académique

Les jeux sérieux pour l’éducation nationale : Retour d’expérience

Les jeux sérieux ont-ils un intérêt pour l’Ecole S’ils ont brillamment réussi à pénétrer le secteur de la formation professionnelle, leur intégration dans l’enseignement scolaire sera-t-elle aussi aisée ? Le Café pédagogique saisit l’occasion du salon Educatice pour proposer le 23 novembre à 9h30 un premier retour d’expérience et un échange sur les facteurs d’intégration des sérious games dans l’école.

Lisez l’article

Educatec Educatice du 23 au 25 novembre

Du 23 au 25 novembre, le Salon Educatec / Educatice est le rendez-vous des professionnels de l’éducation. Parmi les nombreuses conférences et démonstrations qui auront lieu, signalons le 23 novembre la conférence sur les jeux sérieux organisée par el Café avec des praticiens du jeu en classe (9h30); la conférence sur les TBI et les ardoises tactiles organisée par le ministère à 14h et celle sur la recherche sur les TICE à 15h45.

Le jeudi 24 s’ouvre à 9h30 sur une conférence du ministère sur l’éducation au numérique suivie à 15h45 de la seconde conférence du Café sur les outils mobiles dans la classe avec là aussi des enseignants de terrain. Le vendredi 24 Educatec se clôt sur la conférence sur l’éducation au numérique organisée par JM Fourgous en présence du ministre de l’enseignement supérieur.

Venez retrouver le Café pédagogique sur son stand (B19).

Le programme des conférences

Inscrivez vous

Les bonnes raisons de visiter Educatec Educatice

Aujourd’hui, le PNF Lettres

Du 21 au 23 novembre, le programme national de formation (PNF) Lettres réunit enseignants et corps d’inspection à la Bibliothèque nationale pour réfléchir à une littérature vivante, celle du numérique. Le Café vous invite à vivre ces journées en direct , à travers nos reportages mais aussi en temps réel sur notre fil twitter.

Le programme

Le fil Twitter du Café

Programme UMP : « Le temps s’est arrêté » estime Nathalie Mons

«  J’ai analysé dans le détail le programme pour l’éducation que l’UMP avait présenté pour les élections présidentielles en 2007. J’ai aussi étudié la première lettre de mission qui avait été adressée, à son arrivée Rue de Grenelle, à Xavier Darcos, qui était le premier ministre de l’Éducation du quinquennat Sarkozy. La comparaison avec le programme électoral actuel de l’UMP est éclairante. On y retrouve les mêmes thèmes, comme si le temps s’était arrêté pendant cinq ans », écrit Nathalie Mons, chercheuse en éducation.

Elle relève toutefois une différence. « Il est par contre une mesure, qui était au cœur de la campagne de 2007, et qui, elle, n’est pas reprise pour 2012. C’est le libre choix de l’école par les parents. La fin de la carte scolaire était programmée pour 2010. Mais, comme on le sait, elle a tenu bon. Et cette promesse – non tenue – n’a, elle, pas été remise dans les 30 propositions. Peut-être parce que, sur ce terrain, les citoyens – qui sont aussi, pour partie, des parents et des usagers – peuvent se rendre compte par eux-mêmes, parfois dans la douleur et souvent dans la frustration, qu’un programme électoral est encore et toujours du marketing politique ».

Lire l’article de N Mons

Les « résistants pédagogiques » maintiennent la pression contre Base élèves

« Les fichiers scolaires nominatifs informatisés et centralisés rompent avec les principes déontologiques du métier d’enseignant », écrit le Collectif national contre Base élèves (le fichier national des écoliers). « La confidentialité et la maîtrise des données saisies ne sont plus respectées. Le pouvoir et la responsabilité de l’enseignant sur les enfants et les familles deviennent démesurés. Sans avoir besoin de rappeler les dangers d’internet et le fait que la sécurisation des données sera toujours illusoire, toutes les dérives sont possibles : contrôle social, traçabilité des individus, déterminisme, tri, classement et orientation automatique des élèves suivant des critères opaques, recherche d’enfants migrants, partage de données avec d’autres administrations, ventes de fichiers … »

« En tant que directeurs d’école, responsables des enfants qui nous sont confiés, nous ne pouvons considérer le fichage de mineurs comme une simple formalité administrative, nous ne pouvons accepter que ce fichage fasse désormais partie de nos missions ». Le collectif lance une pétition déjà signée par une centaine d’enseignants et directeurs.

L’appel

Contre la rigueur, les fédérations appellent à une journée de mobilisation le 13 décembre

Le mot grève n’est pas prononcé. Il s’agit de « mobilisations interprofessionnelles notamment avec des rassemblements« . La Cfdt, la Cgt, la Fsu, Solidaires et l’Unsa manifestent leur opposition aux mesures de rigueur prises par le gouvernement, notamment le nouveau jour de carence pour les prestations santé. « L’austérité n’est pas la solution à la crise », disent les fédérations. « Au contraire elle risque d’entraîner la récession ».

Communiqué

Angleterre : Après les chefs d’établissement, les enseignants décident la grève

C’est vers une journée de cauchemar que s’achemine le gouvernement britannique. Il n’est pas encore certain, mais probable, que le syndicat des enseignants NASUWT et celui des chefs d’établissement s’associeront à la journée nationale d’action du 30 novembre. Mais le 18 novembre, le syndicat d’enseignants Nasuwta décidé une journée de grève pour manifester son opposition au nouveau régime de retraite imposé par le gouvernement. Les enseignants voient leurs prélèvements augmenter et l’âge de départ passer de 65 à 68 ans.

Article du Guardian

Etats-Unis : Un 4ème état impose l’enseignement à distance dans le cursus scolaire

L’Idaho est le quatrième état américain à inscrire dans les crédits exigés des lycéens de l’enseignement à distance. C’est le premier à exiger deux crédits enseignés de cette façon. L’objectif avoué est de mieux préparer les élèves à des études supérieures mais aussi de diminuer le budget de l’éducation en remplaçant des enseignants par de l’enseignement à distance.

Article d’Education Week

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L’orientation au Salon de l’éducation

Du 24 au 27 novembre, à Paris, avec le Salon de l’orientation organisé par l’Onisep, collégiens et lycéens pourront s’entretenir avec des conseillers d’orientation psychologues, rencontrer des représentants d’établissements scolaires et des élèves, se renseigner sur les possibilités d’études en Europe auprès des conseillers des pays de l’Union européenne, s’informer sur les métiers auprès de professionnels. Ils pourront aussi enrichir leurs connaissances sur les formations et les métiers en consultant, en accès libre, toutes les productions écrites, audiovisuelles, multimédias de l’Onisep et de ses partenaires.

Un espace dédié aux équipes éducatives accueillera les chefs d’établissement, les enseignants, les documentalistes… qui accompagnent les élèves dans la construction de leur parcours de formation et d’insertion professionnelle. Cette année encore, le Salon de l’éducation est l’événement annuel où les jeunes franciliens trouvent en un moment et un lieu de quoi alimenter leur parcours d’orientation.

Téléchargez une invitation

Les métiers de la création visuelle au CIDJ

Le CIDJ organise aujourd’hui à 14h30 un chat avec Céline Johnsson responsable du service information de l’école des Gobelins, une école des métiers de l’image. Mardi 22 novembre les professionnels de la création visuelle et des enseignants des écoles spécialisées accueillent les jeunes au CIDJ à Paris.

Le programme

Supérieur : La poussée du privé

L’ enseignement privé représente maintenant un étudiant du supérieur sur six, annonce une Note d’information ministérielle. Le privé qui représentait 13% des étudiants en 2000, en regroupe 18% en 2010, soit plus de 400 000. Sa croissance continue alors que celle du public diminue légèrement en 2010. L’enseignement privé est particulièrement bien implanté dans les écoles de commerce, gestion et comptabilité et pour les sections de STS.

Noted ‘information

Journée parents à la Réunion

La Réunion lance la première journée académique des parents le 25 novembre. Il s’agit de « renforcer le lien de confiance » entre école et parents et de « mieux comprendre les codes de l’école ».

La journée

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Sanctions : Comment lire la circulaire, par Bruno Robbes

« S’il s’agit de ritualiser une parole qui revient sur la transgression et ses conséquences, demande, écoute, explique ce qu’on refuse, nous sommes bien selon Eirick Prairat dans la pratique d’une sanction éducative . Si par contre une logique du spectaculaire ou de la dissuasion l’emporte, nous basculons dans l’illusion d’une efficacité supposée de la sanction exemplaire ». Bruno Robbes analyse la nouvelle circulaire sur les sanctions.

Lisez l’article de B Robbes

Debarbieux : On va demander que les sanctions soient intelligentes

Regards sur les apprentissages

Les apprentissage sont au coeur du dossier de Vie pédagogique, une revue pédagogique québécoise. Le dossier donne une grande place aux pratiques enseignantes, et par exemple aux TIC. FRançois Guité, par exemple, explique comment les TIC l’amènent à mettre l’autonomie dans les apprentissages comme objectif majeur d’une pédagogie centrée sur l’apprenant. L’apprentissage par la communauté est un autre élément fort de ce dossier. Enfin on lira avec profit les « 10 propositions pour réfléchir sur l’apprentissage » de Jean Archambault.

Vie pédagogique

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Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.

L’offre établissements

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Les 100 mots de l’éducation

Prenez les 60 meilleurs chercheurs en sciences de l’éducation. ou en sociologie de l’éducation. Demandez leur de synthétiser les travaux sur un point précis de leur domaine d’étude pour un ouvrage au volume contraint : les célèbres 128 pages d’un Que sais-je ? Vous obtenez un remarquable usuel pour toute personne intéressée à l’éducation.

C’est ce qu’ont réalisé Patrick Rayou et Agnès Van Zanten avec « Les 100 mots de l’éducation ». Leur dictionnaire inscrit en 5 entrées l’essentiel dela recherche en éducation. Qu’il s’agisse d’apprentissages, de politiques, d’institutions, d’acteurs ou de méthodes, le petit que sais-je offre des réponse claires, intelligentes et à jour. Impossible de citer ici tous les auteurs : tous les grands noms participent àl’aventure.

Une place est réservée bien sur aux travaux des deux directeurs. Mais les 100 Mots montrent aussi l’entrée des notions anglo saxonnes dans l’univers éducatif français. Il est ainsi question d’imputabilité (accountability) et d’efficacité (school effectivness) dans ce petit ouvrage qui marque ainsi qu’il est aussi une arme dans les mains des acteurs de l’Ecole.

P Rayou, A Van Zanten, Les 100 mots de l’éducation, Que Sais Je n°3926, PUF 2011.

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Le mariage forcé en Allemagne

Voilà un thème un peu tabou soulevé par l’ambassade d’Allemagne à Paris. Selon elle, il y aurait en Allemagne plus de 3000 mariages forcés chaque année. La plupart des victimes sont des femmes jeunes (moins de 21 ans). La majorité sont nées en Allemagne et 44% ont la nationalité allemande. Une étude fédérale pointe la nécessité de sensibiliser les jeunes à cette question à l’école.

Article CIDAL

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La Lettre de l’AFEF

« La mise en place de la Progression des apprentissages au secondaire semble aussi problématique que celle de notre Livret de compétences du Socle commun de connaissances et de compétences. J’ai été très intéressée par les ateliers que j’avais choisis, autour de l’écriture créative et de l’enseignement de la littérature, qui témoignaient d’une grande qualité de réflexion, mais reflètent-ils la totalité des présentations de ces deux jours ? Difficile de le savoir, tant la variété était grande ». Viviane Youx rend compte dans la Lettre de novembre d el’Afef d’un voyage au Québec. Dépaysement assuré…

La lettre

Que lisent les jeunes au secondaire ?

D’après Le Devoir, un quotidien québécois, il y a une grande distance entre instructions officielles (5 oeuvres narratives par an) et pratiques de classe, comme le signale sans gêne une enseignante. «  Notre seul objectif, c’est que nos jeunes deviennent des lecteurs compétents. C’est pour ça qu’on priorise des romans qui vont plaire à l’élève. Mais il ne s’agit pas de vendre notre âme ».

L’article

Réseaux sociaux et identités numériques dans Economie & management

La revue Economie et Management consacre son dernier numéro aux réseaux sociaux grand public comme Facebook ou Twitter ou professionnels comme Viadéo ou LinkedIn. Phénomène sociologique à part entière, le succès des réseaux sociaux repose sur un paradoxe : alors que pour affirmer leur puissance de soi, les individus se laissent parfois aller à révéler les détails les plus intimes de leur existence, les mêmes s’effraient de ce que des tiers non autorisés – entreprises, États ou autres – puissent collecter, en vue de les utiliser ou de les échanger, leurs données personnelles pour un usage commercial ou de fichage… Certains articles sont proposés en libre téléchargement.

Le sommaire

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