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Par François Jarraud

LE FAIT DU JOUR

Sarkozy : Plus qu’un programme, une stratégie qui oppose enseignants et familles sur l’Ecole.

ÉDITORIAL

Cohérences

LE SYSTEME

Les réactions au discours de Montpellier l Près de Montpellier : Au lycée J Fil, le temps du mépris l Chronique de la carte scolaire l Primaire : Sarkozy ne tient pas ses engagements affirme le Se-Unsa l La formation des enseignants selon Hollande l Les inspecteurs boudent les rencontres Eclair.

L’ÉLÈVE

Les métiers auprès des enfants et des ados l Pourquoi les étudiants trichent-ils ? l Portes ouvertes au Lycée Arène de Sisteron le 17 mars l Portes ouvertes à l’IUT de Cergy Pontoise.

LA CLASSE

La salle des profs vue par Charb l 2012 : Sur les pas de Jean-Jacques Rousseau l Journée Portes ouvertes à l’UBO….

LA RECHERCHE

Défendre et transformer les IUFM l Décès de François Richaudeau l L’international au colloque de l’ AFAE …

LES DISCIPLINES

École et patrimoines littéraires : quelles tensions, quels usages aujourd’hui ? l L’Apses répond à Fourgous l Histoire : Réformes et logiques politiques.

Sarkozy : Plus qu’un programme, une stratégie qui oppose enseignants et familles sur l’Ecole

« L’Ecole appartient d’abord à toutes les familles de France ». Dans son discours sur l’éducation à Montpellier le 28 février, Nicolas Sarkozy a d’emblée opposé enseignants et familles. Un discours très politique où l’on remarquera un grand absent et finalement quatre propositions.

Tout au long de son discours, Nicolas Sarkozy a multiplié les attaques politiques contre son principal adversaire, contre les syndicats, dénonçant à plusieurs reprises le corporatisme. Il a mis en avant les valeurs « républicaines », leur donnant des définitions très personnelles (« l’école de la République c’est l’école de l’autorité » par exemple). Il a dénoncé « l’erreur du pédagogisme » et décrit une école qui a sombré dans la facilité. « On a eu tort d’abaisser l’autorité du professeur, de faire croire à l’enfant qu’il était l’égal du professeur » a-t-il affirmé. Il a jugé qu’Internet aggrave cette crise de l’autorité et n’a émis que des jugements négatifs à son endroit.

Lisez le compte-rendu du discours

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L’Éditorial de Marcel Brun

Cohérences

Pour acquérir la culture et le savoir de l’Ecole, il faut des efforts, du temps, de la volonté. Les élèves ont besoin qu’on les aide à apprendre, surtout ceux qui ne trouvent pas à la maison les appuis nécessaires pour y contribuer. L’Ecole a besoin de calme, de temps, de confiance. Il ne peut y avoir de projet éducatif républicain que s’il est à la fois porté par la Nation, les parents, les enseignants. Et le système éducatif actuel ne réussit pas à réduire les inégalités.

Qui peut franchement nier que chacun de ces constats soit pertinent ? Fort de ce constat, en 2007, l’équipe de Nicolas Sarkozy avait réinvesti le terrain de l’Education avec quelques idées simples : fondamentaux, mérite, revalorisation morale et financière des enseignants. Bref, retour à l’ordre contre la chienlit post-soixante-huitarde.

Si le discours a pu en faire frissonner quelques uns à l’époque, le bilan des cinq dernières années ne résiste pas à l’examen des chiffres : le « diviser par trois l’échec scolaire » est parti aux oubliettes de l’histoire, et les clignotants rouges s’amoncèlent. Il n’y a aucune raison de s’en réjouir, d’ailleurs : les inégalités ont progressé aussi vite que les réductions de postes ou la suppression de la carte scolaire.

Mais le candidat Sarkozy rejoue la même chanson, habillant l’histoire de quelques nouveaux oripeaux sur le travail des enseignants, cherchant le secours du bon peuple abusé par les syndicats et les idéologues, organisant les parcours séparés au collège quand tout le monde sait que la sélection précoce est préjudiciable aux plus fragiles, pratiquant une fuite en avant idéologique inquiétante.

Parce qu’il ne dit rien de crédible sur les racines des difficultés inhérentes aux apprentissages, et les moyens d’y faire face dès le primaire, il choisit de continuer à faire de l’Ecole un terrain du clivage idéologique, de nourrir les peurs et les idées fausses, sans doute dans l’espoir d’y aspirer les inquiétudes. Il semble que cette fois, le tour de passe-passe s’annonce compliqué.

Marcel Brun

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Les réactions au discours de Montpellier

Surprenant pour les uns, agressif pour les autres, le discours de Nicolas Sarkozy sur l’éducation froisse les acteurs de l’Ecole. A commencer par les parents.

« Sarkozy n’écoute pas les parents », a déclaré au Café Jean-Jacques Hazan, président de la Fcpe, première association de parents d’élèves. « Les familles ne sont pas demandeuses de davantage de compétition, de notes, de pression sur les enfants, comme N Sarkozy le souhaite. Elles voient bien ce que ça donne comme résultats ». Pour lui, les propositions du candidat de l’UMP « nous ramènent 30 ans en arrière ».

« Le bilan de N Sarkozy en matière scolaire est désastreux », nous a confié Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen Cfdt. « En particulier au primaire avec la semaine de 4 jours, des programmes rétrogrades, un discours dévalorisant les enseignants. Or il n’y a aucune analyse de cet échec ». T Cadart dénonce « l’agressivité frappante » du discours du président, « la vision pas cohérente » de quelqu’un qui parle d’accompagner les élèves mais aussi de sélection. Il juge le discours « dangereux ». « On est dans l’idée que les enseignants ne travaillent pas et qu’il va falloir les mettre au travail. Est-ce ainsi qu’on transforme quelque chose d’aussi complexe que l’éducation nationale ? N Sarkozy est dans une logique de fuite en avant devant les résultats qui se dégradent ».

« Il refait le coup de 2007 sur la reconnaissance du métier. Mais les enseignants savent à quoi s’en tenir : 5 ans plus tard les 3 quarts n’ont aucune revalorisation », nous a expliqué Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp. Mais ce qui le frappe en premier c’est l’impasse sur le primaire. « L’école primaire, qui est considérée comme une priorité dans plusieurs projets, a été totalement oubliée par N Sarkozy. Veut-il faire oublier un bilan désastreux ? ». « J’ai le sentiment qu’il tente de jouer les familles contre les professeurs », ajoute-il. « Or depuis plusieurs semaines les familles sont aux côtés des enseignants pour défendre les postes » remarque-t-il. « N Sarkozy mélange valeurs républicaines et libérales en parlant d’autonomie des établissements, d’émulation par la compétition, de l’entre soi avec l’orientation précoce ».

« Je suis désagréablement surpris », nous confie Vincent Peillon, chargé de l’éducation auprès de F Hollande. « C’est un discours désolant et très agressif. N Sarkozy parle des internats d’excellence (0,02% des élèves), des ERS (100 élèves !) mais il ne dit rien sur les lycées professionnels, rien sur la maternelle, rien sur l’élémentaire, là où tout se joue, rien sur la formation des enseignants. Quelle méconnaissance profonde des priorités du système ! ». A propos des enseignants, il regrette « une stigmatisation des professeurs » et l’incohérence entre « augmenter les adultes dans les établissements avec les 26 heures de cours et supprimer 80 000 emplois ». « Alors qu’il faudrait regrouper toute la société autour de l’Ecole, il joue les familles contre les enseignants », relève encore V Peillon. N Sarkozy n’a-t-il pas raison de vouloir faire évoluer le statut des enseignants ? « Il faut réfléchir au métier d’enseignant », nous a répondu V Peillon. « Mais si la conséquence c’est une attaque directe sur le statut c’est bloquer toute évolution ».

Pour François Cocq, responsable des questions d’éducation au Front de Gauche, interrogé par le Café, le discours de N. Sarkozy exprime clairement le choix de l’individualisme contre la responsabilité collectivement assumée de la réussite de tous les élèves. Élèves et familles devraient être seuls responsables des parcours individualisés, au mépris des principes d’égalité et de solidarité « pourtant toujours inscrits aux frontispices des écoles publiques ! » s’insurge F. Cocq. Cette école de la République qui ne doit pas être égalitariste mais fondée sur la promotion de l’excellence, d’après le candidat Sarkozy, marque « une rupture profonde avec les marqueurs républicains auxquels nous croyons au Front de Gauche, et qui sont ceux de notre programme ». « Visiblement », ajoute F Cocq, « Nicolas Sarkozy ne connaît pas les chiffres et ne connaît pas ses dossiers. Il affirme que « si le problème était le nombre d’enseignants, nous devrions avoir la meilleure école du monde », alors qu’une note récente du Centre d’analyse stratégique, rattaché à Matignon, fait état du faible nombre de professeurs par élèves en France, qui la classe dernière de l’OCDE. Il est surréaliste d’entendre justifier ainsi la saignée qu’il a exercée et qu’il compte poursuivre. Dire ainsi que les « enseignants sont mal payés parce qu’ils sont trop nombreux », c’est ériger en vérité absolue ce qui n’est qu’un dogme – le sien. Nous proposons au contraire de restaurer tous les postes supprimés depuis 2007. »

Près de Montpellier : Au lycée J Fil, le temps du mépris

Au lycée Jules Fil, ce qui ne passe pas c’est la manière. Situé à Carcassonne, à quelques kilomètres de Montpellier, les enseignants on appris au détour d’un article de presse que a suppression d’une filière BTS. Depuis, ils se battent pour le conserver, sans que leur protestation ne reçoive un retour de l’institution. Récit d’une lutte à la façon pot de terre contre pot de fer, un exemple hélas parmi d’autres dont le Café se fait l’écho dans sa chronique de la carte scolaire. Malgré tous les discours sur la ré-industrialisation, la France rurale sera-t-elle privée de formations industrielles ?

Lisez le reportage

Chronique de la carte scolaire

Au fur et à mesure que se tiennent les CDEN, le mécontentement monte devant les suppressions de postes. Les rectorats rendent leurs verdicts, les 14 000 suppressions de postes annoncées pour 2012 se concrétisent. La presse quotidienne régionale rend compte des mouvements locaux de protestation qui accueillent les fermetures de classe et les coups portés aux Rased. Parents, élus, enseignants ne se mobilisent un peu partout, les petites rivières locales deviendront elles un fleuve tumultueux ?

A Ste Foy l’Argentière, près de Lyon, les parents ont occupé l’école mardi 28 février : dans cette école classée en zone sensible, l’annonce d’une classe en moins à la rentrée signifie une dégradation forte des conditions d’apprentissage. Les parents d’élèves de l’école Mendès France à Condom dans le Gers ne se résignent pas non plus à l’idée d’un poste d’enseignant en moins. Ils étaient une cinquantaine lundi soir à se réunir pour décider des actions à mener avant le 13 mars, date du CDEN. Le collectif « Arrêtez la casse dans nos écoles », composé de parents d’élèves, enseignants et élus du Périgord blanc, inquiets pour l’avenir de leurs enfants, a organisé une opération particulière en faisant classe dehors, vendredi sur le marché de Ribérac. Dans le Gers, à Vic Fezensac, les parents ont occupél’école pour garder un poste de rased. A Lachaux, dans le Puy-de-Dôme, l’occupation de l’école par les parents a repris dès lundi 27. Dans cette petite école communale en classe unique, il y va de la survie du village.

Au collège La Roche de Saint-Eloy-les-Mines près du Puy en Velay, parents et enseignants ont posé des banderoles lundi 27 pour exposer leurs inquiétudes. Ils préparent ensemble le conseil d’administration du 1er mars où seront discutés les moyens et les classes pour la rentrée prochaine. Dans la même région, à Rive de Giers, les parents de l’école Jean Moulin se sont mobilisés mardi 28 pour empêcher la concrétisation de la future carte scolaire qui prévoit de passer de 7 classes à 6 alors que le quota d’enfants nécessaires de 133 inscrits serait déjà à 138. Lundi soir à Villefagnan en Charente, parents et élus se sont réunis pour organiser la riposte : une classe doit être supprimée alors que l’effectif présent dans l’école justifierait son maintien. Dans l’Yonne, à Migennes, Saint Florentin, Butteaux la Chaussée, Precy sur Vrin, entre autres, les annonces de fermetures de classes et de Rased ne passent pas. 5 postes supprimés pour le primaire en Centre Yonne, l’addition est refusée par les élus locaux, les parents et les enseignants.

Mardi 28, la plupart des cours du collège Condorcet de Nimes étaient annulés. Les enseignants de cet établissement ECLAIR réclament un poste supplémentaire pour pouvoir assurer leur mission. Ils sont soutenus par les parents d’élèves. Les enseignants du lycée Emile Duclaux à Aurillac sont en grève depuis lundi. Une grève suivie par 84% d’entre eux. L e lycée perdrait 7 classes et 14 postes enseignants en deux ans. La FCPE du Nord a le sentiment de ne servir à rien dans les instances académiques. Elle a donc organisé son propre Comité Départemental de l’Education Nationale à Lomme. A Lallaing, une classe de l’école maternelle devrait disparaître dans une école en éducation prioritaire (RRS). Dans l’Avesnois (Nord Pas –de-Calais) sept classes de maternelle disparaissent. Les parents se préparent à réoccuper les écoles.

Primaire : Sarkozy ne tient pas ses engagements affirme le Se-Unsa

« Annoncer qu’avec – 5700 emplois budgétaires, on ne toucherait aucune classe relève de la tromperie. Aucun acteur sincère, aucun connaisseur attentif du système éducatif ne peut l’ignorer », écrit Christian Chevalier, secrétaire général du Se-Unsa. « Les chiffres parlent d’eux-mêmes et sont accablants. Non seulement cette carte scolaire 2012 ne prend pas en compte la poussée démographique en primaire, mais elle abandonne toujours plus à leur sort les élèves en grande difficulté ». Le Se-Unsa a calculé que dans 91 départements 3494 classes disparaîtront à la rentrée 2012 et seulement 1911 seront ouvertes. Alors que N Sarkozy avait promis qu’il ne procèderait à aucune fermeture nette de classe, « nous voilà bien loin des engagements présidentiels ». Le syndicat souligne également la disparition de 1882 emplois de Rased.

Communiqué

La formation des enseignants selon Hollande

« Face à la crise du recrutement, François Hollande préconise notamment qu’il soit « fait en sorte de financer des études longues, avec une filière de prérecrutements pour former des enseignants le plus vite possible, dès la licence, de façon à orienter les vocations et à aider les jeunes à financer leurs études », explique Claude Lelièvre sur son blog. Revenant sur l’évolution du candidat socialiste sur cette question, il précise. « Le 26 févier, Vincent Peillon a ajouté que l’on introduira dans cette formation professionnelle « certains éléments fondamentaux, comme par exemple une sensibilisation à la médecine scolaire, aux situations de crise, à la e-éducation » tout en indiquant que « pour la ‘‘proportion’’, tout est en discussion, et cela devrait sans doute dépendre des niveaux ».

Sur son blog

Les inspecteurs boudent les rencontres Eclair

« Les inspecteurs restent les seuls personnels auxquels il est demandé de se mobiliser pour la réussite des élèves au sein des secteurs Eclair sans que cet engagement soit valorisé ». A l’appel du SIEN Unsa et du SNPI Fsu, ils devraient bouder les rencontres Eclair tant qu’ils n’auront pas perçu la prime promise.

Sien

L’Expresso en vacances

Du 27 Février au 4 mars, L’Expresso devient hebdomadaire, sauf actualité importante et urgente.

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Les métiers auprès des enfants et des ados

Educateur, professeur, pédiatre, puériculteur, juge des enfants, éducateur PJJ, animateur socioculturel, ludothécaire, maïeuticien… Ce nouveau numéro de Parcours, la célèbre revue de l’Onisep, explique les formations et leurs spécificités. Il présente les débouchés, et en premier lieu l’éducation nationale. En regard de chaque fiche-métier, on trouvera les études qui y mènent, des chiffres clés et des points « comparaison ».

Le sommaire

Pourquoi les étudiants trichent-ils ?

Pascal Guibert et Christophe Michaut font le point sur les formes et les motivations de la triche du primaire à l’université. « À l’école primaire, la peur de la sanction scolaire et familiale est très présente, tout comme la crainte d’être rejeté par les pairs… Au collège, les élèves vont davantage évoquer des comportements stratégiques et ne tricher que dans certaines matières qu’ils considèrent comme secondaires, notamment le latin. C’est également le moment où l’entraide et le contournement des règles scolaires deviennent plus fréquents…. Avec l’entrée au lycée, la pression scolaire s’accentue, les difficultés d’apprentissage s’accroissent et certains disent tricher de temps à autre parce qu’il y a « trop de choses à retenir », que « certaines matières deviennent difficiles » ou encore qu’ils « manquent de temps » pour concilier les activités studieuses et les divertissements. On retrouve sensiblement les mêmes justifications pour les études universitaires ».

Etude du CREN

Portes ouvertes au Lycée Arène de Sisteron le 17 mars

Les équipes pédagogiques et administratives vous convient à venir découvrir les formations proposées par l’établissement au cours de cette journée « Portes Ouvertes » du samedi 17 mars 2012 de 8h30 à 12h00. Vous pourrez découvrir les formations du lycée général (Bac S, ES, L), des filières STG (bac technologique), du bac pro comptabilité. Mais le lycée Arène est aussi Lycée des Métiers de l’Hôtellerie et prépare aux métiers de cette branche du BEP au BTS Hôtellerie Restauration.

Affiche téléchargeable

Portes ouvertes à l’IUT de Cergy Pontoise

Les sites de Sarcelles et d’Argenteuil de l’IUT de Cergy-Pontoise organisent leur « Journée Portes Ouvertes » mercredi 7 mars de 15h30 à 19h. L’occasion pour les visiteurs de découvrir les formations, de rencontrer des étudiants et des enseignants et de visiter les locaux.

Les formations dispensées à Sarcelles et à Argenteuil sont parfois méconnues des lycéens et des étudiants. Pourtant les DUT et les licences professionnelles délivrés sont des diplômes recherchés par les entreprises. Celles-ci apprécient particulièrement la capacité d’adaptation des étudiants. Si l’IUT donne accès au marché de l’emploi, nombreux sont les étudiants qui poursuivent leurs études. L’IUT constitue un excellent tremplin pour aller vers un master, une école de commerce, d’ingénieurs… Enfin, à l’IUT les étudiants bénéficient d’excellentes conditions de travail. Les locaux sont récents et très bien équipés. Les effectifs ne sont pas très importants pour permettre un réel accompagnement de chaque étudiant. Les taux de réussite sont élevés : 77 % en DUT et 95 % en licence professionnelle.

Le programme

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La salle des profs vue par Charb

Charb est un caricaturiste talentueux. Aussi sa « salle des profs » ne ressemble, Dieu merci, ni à la mienne, ni à la vôtre. Quoique… Parce que si Charb force le trait (férocement !), s’il déforme, ce n’est pas au point de rompre avec la réalité. Ces collèges à feu et à sang, ce ne sont pas les nôtres. Mais ce sont ceux qui sont complaisamment projetés par les médias. Ces profs désespérés, des chefs d’établissement tarés, ces inspecteurs totalement fondus ne sauraient ressembler à la réalité… Un petit livre délirant qui pousse la caricature à l’extrême.

Charb, La salle des profs, Edition 12bis.

2012 : Sur les pas de Jean-Jacques Rousseau

« L’année 2012 est celle où se rappeler combien Jean-Jacques Rousseau est vivant ». Jean-Michel Le Baut nous entraîne à Genève et ailleurs, dans les pas de Jean-Jacques…

« Je suis né à Genève en 1712, d’Isaac Rousseau, citoyen, et Suzanne Bernard, citoyenne. » L’année 2012 est celle du tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau : l’année où mettre ses pas dans ceux du « promeneur solitaire ». Dans la Grand-Rue pavée de la vieille ville de Genève, non loin de l’imposante cathédrale où il fut baptisé, la maison natale du philosophe a été aménagée pour devenir « l’Espace Rousseau », et à terme, de façon plus large, une « Maison de Rousseau et de la littérature ». Les visiteurs y sont conviés à « un parcours audiovisuel qui en une trentaine de minutes dresse un panorama vivant de la vie et de l’œuvre du plus célèbre citoyen genevois. » Equipé d’un audioguide, on déambule de pièce en pièce, de panneaux en vidéos, pour (re)découvrir les temps forts de sa vie (les années de formation, les relations tumultueuses avec le monde littéraire, les voyages et les exils …), pour (re)visiter des thèmes essentiels de son œuvre (la nature, l’éducation, la politique …), pour saisir combien, de Goethe à Breton, par-delà les époques et les civilisations, Rousseau le solitaire est devenu pour beaucoup plus qu’un écrivain : un ami.

Lisez la suite de l’article

Journée Portes ouvertes à l’UBO

L’Université de Bretagne occidentale ouvre toutes les portes de son campus le 3 Mars prochain à Brest, le 10 Mars à Morlaix et Quimper de 9h30 à 17h. Les directeurs des facultés, les enseignants et les étudiants vous informeront sur les formations initiales, l’offre de formation continue (VAE, VES, VAPP, DIF, CIF), les parcours possibles, les options, les langues vivantes, les dispositifs pour accompagner les étudiants de licence vers la réussite.

Le programme

Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !

Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.

L’offre établissements

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Défendre et transformer les IUFM

Dans une tribune publiée par Le Monde le 22 février, Gérard Sensevy, professuer à l’IUFM de Bretagne, Yves Chevallard, professeur à celui d’Aix et Loïs Lefeuvre, directeur de l’IUFM de Bretagne, plaident pour une transformation des IUFM. Ils s’en expliquent.

Vous publiez une importante tribune dans le Monde, dans laquelle vous appelez à refonder les relations entre les IUFM et le terrain. Cela signifie-t-il pour vous que des « savoirs de métier » ne seraient pas assez pris en compte par les IUFM, même au moment où ils avaient plus de temps pour former les enseignants ?

Notre conception des savoirs, telle qu’elle est alimentée par nos recherches et les autres en ce domaine, nous amène à penser que dans un enseignement digne de ce nom les manières d’enseigner, les gestes d’enseignement sont entrelacés aux contenus proprement dits de manière indissociable.

Lisez la suite de l’article

Décès de François Richaudeau

Fondateur de l’AFL, François Richaudeau a été un pionnier de la pédagogie de la lecture et de l’écriture. Il s’est éteint le 27 février 2012.

L’international au colloque de l’ AFAE

« Qu’il s’agisse de la construction européenne, de l’impact des grandes enquêtes internationales de type PISA, de la circulation au-delà des frontières d’idées relatives à l’éducation – mais qui sont parfois originaires d’autres horizons politiques ou économiques – ou même des compétences nécessaires à nos élèves face à un marché du travail fortement internationalisé, des questions liées à des perspectives internationales font de plus en plus souvent irruption au coeur de nos pratiques professionnelles », écrit l’AFAE en présentation de son prochain colloque. Il se déroulera du 16 au 18 mars à Strasbourg avec comme problématique « les enjeux internationaux pour les professionnels de l’éducation ». Les inscriptions sont ouvertes. Au programme, JC Emin, JC Rouanet, JR Cytermann, etc.

Le programme

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École et patrimoines littéraires : quelles tensions, quels usages aujourd’hui ?

Les 13èmes Rencontres des chercheurs en didactique de la littérature ont choisi d’explorer la question de la transmission du patrimoine littéraire à l’école. « Face aux changements, à la perte supposée des repères et des valeurs, à la difficulté à ouvrir le champ à d’autres littératures, les discours officiels se réfugient derrière le patrimoine littéraire comme « pilier », comme valeur à transmettre, comme élément de fondation d’une culture commune. N’est-ce pas opposer les mouvements de la modernité à un enseignement du patrimoine littéraire qui serait gage de permanence et de stabilité ? » Avec la participation de nombreux chercheurs et enseignants, ce colloque se tient à l’Université de Cergy-Pontoise (site de Gennevilliers) les 29, 30 et 31 mars 2012.

Le programme

L’Apses répond à Fourgous

« Ils méconnaissent totalement ce qu’est l’enseignement de SES et d’économie-gestion », nous a confié Erwann Le Nader, co-secrétaire général de l’Apses. Il réagit à la proposition de loi déposée par les députés UMP Fourgous et Dassalut qui invite les enseignants de SES « à se familiariser avec le monde économique marchand et avec l’économie réelle » à travers un stage obligatoire. « J’ai l’impression qu’ils s’imaginent que les professeurs de SES sont des gauchistes. Si c’était le cas on voit mal comment un stage de 3 mois pourrait les convaincre de changer leur image de l’entreprise ! Cette idée que les enseignants sont hostiles au monde de l’entreprise est fausse. De très nombreux enseignants ont travaillé en entreprise. Mais enseigner l’économie réelle ne se résume pas à la production et la production aux entreprises. Pour comprendre l’économie il faut en connaître les théories. Les libérales et les autres ».

Dans L’Expresso du 24

Histoire : Réformes et logiques politiques

« Cette « crise » autour du programme de 1ère révèle, selon nous, l’étendue du dysfonctionnement actuel d’une institution de plus en plus enferrée dans ses incohérences », écrit L de Cock sur le site Aggiornamento. « Tensions au sommet entre un ministère mobilisé par son obsession de l’économie budgétaire (gestion confiée à une Directrice des ressources humaines) et une Inspection Générale exécutante du cadrage ministériel mais traditionnellement préposée à la réflexion et l’évaluation d’une efficience disciplinaire ; doutes, tensions, résistances et/ou raidissement d’une Inspection Pédagogique Régionale, interface entre le sommet et le terrain, maillon connecteur en position très instable (et alourdie par les débats sur l’évaluation des enseignants) ; colère enfin des enseignants face à ce qui apparaît comme de l’indifférence ou de la surdité volontaire face à leurs légitimes requêtes ».

Aggiornamento

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