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Par François Jarraud

Le niveau monte-t-il ou baisse-t-il ? Jean-Claude Emin, ancien sous directeur de la DEPP analyse les faits pour l’Obervatoire des zones prioritaires et conclut à une baisse inquiétante. Cette question technique prend évidemment une importance politique en cette période. C’est peut-être ce qui pousse le ministère à communiquer sur l’amélioration générale des syndicats en se basant sur les résultats des évaluations nationales. Or ceux ci sont fortement critiqués par les spécialistes et jugés « trompeurs » par le HCE.

Pour Jean-Claude Emin,  » depuis la fin du siècle dernier, l’augmentation du pourcentage d’élèves en difficulté face à l’écrit touche particulièrement les collèges en zones d’éducation prioritaire, ce qui n’est pas surprenant si l’on n’oublie pas que l’augmentation de la proportion d’élèves en difficulté de lecture est la plus accentuée dans les catégories sociales les moins favorisées, et que ce pourcentage a cru au cours des dernières années ». Il en conclue que  » ceci justifie pleinement l’exigence d’une politique résolue et continue pour « contribuer à corriger l’inégalité sociale par le renforcement sélectif de l’action éducative dans les zones et les milieux sociaux où le taux d’échec scolaire est le plus élevé ».

Enfin,  » en zones prioritaire, toutes les dimensions de la lecture sont affectées, y compris les mécanismes de base. Cette spécificité implique que ces zones bénéficient d’un « renforcement spécifique de l’action éducative », tout en exigeant que l’objectif de ce renforcement soit bien celui qui doit être visé pour tous les élèves : une maîtrise de toutes les compétences langagières indispensable pour une bonne maîtrise de la compréhension de l’écrit ».

Etude OZP

http://www.association-ozp.net/spip.php?article11160

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