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Par François Jarraud

Le 5 et 6 avril, Nice a accueilli EcriTech32, un séminaire national de formation sur les usages des tablettes numériques. Près de 250 enseignants et cadres de l’éducation nationale ont échangé sur les usages des tablettes numériques.

« Ca fait tout. C’est mobile. Il y a quelque chose de nouveau » nous confie Catherine Becchetti-Bizot, inspectrice générale. Organisé par la Dgesco, l’Inspection générale et le CRDP, EcriTech3 est le rendez-vous national des utilisateurs de tablettes numériques dans l’enseignement. Durant deux journées experts, enseignants et cadres ont pu échanger sur leurs expériences et réfléchir aux changements apportés par les tablettes.

 » Nous sommes en tout cas probablement à l’aube d’un mouvement semblable à celui qui, au milieu des années 1970, a vu la généralisation, dans le cartable de l’élève, des calculatrices », explique Jean-Michel Blanquer, directeur général de l’enseignement scolaire, en ouvrant EcriTech. Le colloque a mis en avant les usages et des équipes venues de toute la France ont pu montrer les applications développées.

On notera par exemple les usages de la tablette comme objet nomade. Par exemple la tablette accompagne les collégiens dans une visite de musée. Elle apporte compléments d’information et outil de prise de notes et d’images. Ecritech a également montré des usages en lettres, en eps, en langues. « Les élèves se l’approprient facilement », explique Catherine Becchetti-Bizot. « Ils partagent la tablette ce qui est beaucoup plus difficile avec un ordinateur ». Les capacités communicantes de la tablette est aussi un point fort. C Becchetti Bizot mentionne les envois d’information par le professeurs vers toutes les tablettes, le pilotage du TBI.

Mais le colloque a aussi mis en avant les points de retard. « Les ressources sont trop peu nombreuses et elles ne prennent pas assez en compte la spécificité des tablettes et leurs potentialités », note JM Blanquer. « Les questions de logistique et de pilotage (ont) été sous-estimées en amont. La coordination des acteurs impliqués, ceux de l’éducation nationale, ceux des collectivités territoriales, et ceux des entreprises d’édition est essentielle ». On retrouve là les problèmes de l’ère ante-tablette…

FRançois Jarraud

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