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La CGT Education lance une pétition contre le contrôle n cours de formation (CCF) dans l’enseignement professionnel.

Alors que le bac général repose sur des épreuves finales nationales, le bac professionnel compte de nombreuses épreuves évaluées tout au long de l’année en CCF. Pour la CGT ce système pèse sur les enseignants et est injuste.

« Le CCF, qui nous a été présenté comme un allègement des examens, a surtout l’énorme avantage de réduire les coûts. Il signifie pour tous les collègues un alourdissement considérable de leurs tâches, une surcharge de travail, la mise sous tension permanente et la désorganisation des établissements. Élèves, enseignants, vie scolaire et administration se voient en situation d’examen tout au long de l’année, sans aucun moyen supplémentaire », déclare la CGT. Le versement d’une prime semble insuffisant à la CGT compte tenu de tout l’appareil bureaucratique qui encadre le CCF.

« La mise en place des CCF se caractérise par une grande disparité de mise en œuvre selon les établissements, elle porte atteinte au caractère national des diplômes », estime la Cgt. Si toute épreuve s’accompagne de biais d’évaluation, le CCF les augmente. Par rapport à une épreuve sur copie anonyme, le CCF laisse jouer les stéréotypes. Les garçons, les minorités visibles, les élèves appartenant à desCSP défavorisés sont désavantagés par ce mode d’évaluation. Pour la CGT la qualité du diplôme est atteinte.  » Quelle sera la reconnaissance par les entreprises de ces diplômes en tout CCF ? Quelle chance de réussite pour les bacheliers professionnels poursuivant en BTS ? », interroge–elle.

Le syndicat exige « deux épreuves obligatoires maximum évaluées en CCF » et « la reconnaissance de la charge de travail engendrée par le CCF dans le service des enseignants ».

François Jarraud

La pétition