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Les écoles des villes sont parfois nettement supérieures aux écoles rurales. Mais parfois c’est le contraire, nous dit l’OCDE. En se basant sur les résultats de Pisa, l’organisation interroge les relations entre l’Ecole et les sociétés urbaines.

En haut du classement de PISA, la principale enquête comparatrice des systèmes éducatifs, il y a des états cités d’Asie comme Hong Kong ou Singapour. Ces résultats sont-ils dus à l’urbanisation interroge l’OCDE ? Dans un nouveau numéro de Pisa in Focus, l’OCDE fait ses comptes. Les villes états ont bien de tres bons résultats. C’est le cas aussi des établissements urbains dans certains pays. Ainsi en Pologne l’écart est de plus de 30 points. En Israel, c’est encore plus fort : on est aux environs de 50 points ! Pour les experts de l’OCDE ces brillants résultats sont liés à l’urbanisation. La ville possède des équipements culturels qui peuvent faire la différence.

Mais dans d’autres pays la situation s’inverse et ce sont les établissements ruraux qui sont meilleurs. C’est le cas aux Etats-Unis où les écoles de centre ville ont beaucoup plus de difficultés que les écoles de la banlieue. C’est el cas aussi en Belgique francophone où les écoles des grandes villes ont des résultats inférieurs à la moyenne nationale.

L’OCDE invite donc à s’inspirer des expériences des pays qui savent tirer parti de leurs villes. L’exemple de Shanghai dans le soutien aux établissements en difficulté mérite d’être connu. Les autorités locales font tourner chef d’établissement et enseignants entre les bonnes et les mauvaises écoles.

François Jarraud

Pisa in focus