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« Il faut en finir avec l’aberration d’épreuves d’admissibilité se déroulant pendant le 1er semestre du M2 et d’épreuves d’admission en mai qui conduisent l’étudiant à se trouver devant un empilement de tâches ». Pour faire face à la crise de recrutement, il faut réformer la formation et les concours, plaide Jean-Louis Auduc. Mais des mesures doivent aussi être prises dès cet été.

Quelques constats pour permettre au débat sur les propositions de s’établir rapidement

On ne peut pas gommer le champ de ruines qu’est actuellement la formation initiale des enseignants. Il faut clairement reconnaître le fait qu’ « enseigner, c’est un métier ». L’absence de cadrage national a été très préjudiciable. Il y a eu des disparités importantes entre les différentes parties du territoire et les choix effectués ont été davantage pilotés par des impératifs de gestion plutôt que par l’intérêt des élèves. En effet, tous les observateurs attentifs du système éducatif le savent, les territoires avec les populations les plus défavorisées sont aussi les zones où il y a le plus de difficultés de remplacement, où dans le premier degré, les personnels en ZIL ou en brigades de remplacement sont très insuffisants, où il y a le moins de maîtres formateurs ou de conseillers pédagogiques. Ce sont donc dans les départements, les académies, où faute de moyens suffisants de remplacement adéquats, la formation professionnelle des enseignants a été la plus chaotique, la plus faible, voire inexistante dans un certain nombre de cas, alors que dans ces territoires la réussite des jeunes nécessiterait des enseignants très bien formés.

La formation est un levier

La réponse à ces défis concerne l’avenir et notamment tout le XXIe siècle. 40% des enseignants en poste actuellement vont partir en retraite entre 2012 et 2018. Il y a là un levier important pour faire évoluer le métier enseignant. Il faut aussi songer au fait qu’un enseignant débutant en 2012 enseignera jusqu’en 2054 et cette année-là, il enseignera à des gens qui seront encore au travail en 2100. Echouer à construire une formation initiale et continue efficace, ne pas lui donner les moyens de son efficacité, ce serait donc mettre en cause l’enseignement et l’économie de tout le XXIe siècle.

La crise de recrutement

La crise de recrutement s’est accentuée ces dernières années dans les disciplines professionnelles et technologiques, pour le second degré en lettres, mathématiques, anglais, éducation musicale et commence dans certaines académies à toucher le premier degré. A la session 2011, 978 places d’enseignants du second degré sont restées non pourvues, dont 108 en lettres classiques ( 58,5% des postes ) , 48 en éducation musicale ( 40% des postes) , 376 en mathématiques ( 39,6% des postes), 132 en anglais ( 16,7% des postes) ; à la session 2012, il y a pour le second degré 1105 postes non pourvus dont 706 aux CAPES et 215 au concours de professeurs de lycée professionnel !

Cette crise des vocations enseignantes a un niveau jamais connu dans notre pays a des raisons multiples :

– L’absence de visibilité pour de nombreux étudiants du parcours pour devenir enseignant depuis la mise en place de la « mastérisation », notamment par la non prise en compte dans les filières des universités du fait que les jeunes entre Bac et Bac+3 avait au XXIe siècle un parcours beaucoup plus diversifié qu’il y avait 20 ans. Rappelons ( note de la DEPP mars 2012) qu’en 2009 46,4 % des jeunes d’une classe d’âge sont titulaires d’au moins un diplôme de l’enseignement supérieur, mais que seuls 26% de la classe d’âge le sont dans des filières de l’université.

– L’accroissement du niveau de recrutement à Bac+5 a également contribué à décourager certains étudiants de familles modestes a se diriger vers ce métier

– Un ressenti de la difficulté d’exercer ce métier, non seulement dans les établissements qu’on caractérise comme « difficiles », mais beaucoup plus largement comme le montre le fait que le crise de recrutement est encore plus importante pour les concours de l’enseignement privé (CAFEP/CAPES) que pour ceux du public

– Une impression d’un métier profondément dévalorisé aux yeux de l’opinion et :

• qui a des salaires trop faibles au regard des cinq années d’études nécessaires

• qui pâtit d’une non-reconnaissance de ses missions par les différents décideurs : Combien d’écoles, de collèges, de lycées ont des bureaux pour que les enseignants puissent y recevoir les parents, les élèves et travailler avec des collègues pour préparer des cours ?

• qui souffre d’un sentiment de défiance permanent de l’Etat vis-à-vis du corps enseignant dont le symbole a été la justification de la suppression de la formation par le refus de reconnaître qu’enseigner était un véritable métier.

Relancer l’attractivité du métier enseignant est donc dans les mois qui viennent le premier défi de tout ministre de l’éducation nationale.

Quel niveau exiger des futurs enseignants ?

La nécessité du niveau master pour être enseignant est reconnu massivement, mais unité du niveau ne veut pas dire uniformité. Il parait impossible de revenir sur le fait que les enseignants recrutés possèdent le master, mais au-delà de ce constat, comme le disait le rapport Jolion « Cette réforme porte en elle des écueils qui ne pourront pas être levées par de simples ajustements » , ce qui implique au-delà d’un cadre unitaire à ne pas le transformer en uniformité. Il faut tenir compte à la fois de la construction d’un sentiment d’appartenance à un service public de l’éducation et de la diversité de l’exercice d’un métier qui amène à enseigner à des enfants de 2/3 ans jusqu’à des adultes au lycée…

Car, des pans entiers du système éducatif ont été les « oubliés » de la mastérisation, comme l’enseignement professionnel et technologique : « Pour les filières conduisant aux concours des professorats des lycées professionnels (CAPLP) et de l’enseignement technique (CAPET), l’application de la mastérisation est un élément de très forte fragilisation notamment car elle écarte tout un vivier de candidats issus du milieu professionnel… » « Diversifier les voies d’accès au métier d’enseignant pour les filières PLP et PET :La spécificité de ces filières implique que l’on fasse plus appel à des dispositifs de la formation continue et de la VAE pour diversifier le vivier des recrutements. » ( Rapport Jolion)

Que les enseignants possèdent le master pour être titulaire, laisse ouvert, avec des possibilités de diversifications, le moment de l’entrée dans le processus d’inscription au concours de recrutement, l’utilisation pleine et entière pour certains secteurs de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). L’inscription au concours est actuellement de fait au niveau Bac+4. Elle peut, par exemple, se faire au niveau Bac+3, mais avec la nécessité de posséder un M1 ou son équivalent pour la validation de son admissibilité.

Il faut, ce que tous les rapports soulignent, revoir les pré-requis obligatoires pour la validation des concours. Le Certificat informatique et le CLES2 sont-ils nécessaires pour tous les concours de recrutement ? Ne faudrait-il pas introduire comme pré-requis la nécessité d’avoir effectué un stage en établissement scolaire validé comme le préconisent différents rapports récents sur la formation des maîtres « Comme toutes les formations qui ouvrent sur une insertion immédiate dans l’exercice d’un métier, cette formation professionnelle de deux ans doit s’appuyer sur un stage obligatoire. Il est même nécessaire que plusieurs périodes d’immersion dans le métier soient proposées. » ( Rapport Jolion) ?

L’Université doit conserver sa place dans la formation des enseignants ne serait-ce que parce que l’initiation à la recherche apparaît indispensable dans ce cadre, car les enseignants ont besoin d’avoir une réflexion sur leur métier, leurs pratiques, les contenus d’enseignement, le développement du jeune, les mutations de la société…ce que préconise à la fois le rapport Filâtre et le rapport Jolion « Le mémoire de stage doit donc être articulé avec le métier de formateur, par exemple par un lien fort avec le stage en responsabilité. La recherche en sciences de l’éducation et en didactique a bien sûr toute sa place dans ce qui doit être proposée aux étudiants. »

L’accès à des problématiques éducatives larges, la possibilité de s’approprier les résultats de la recherche en éducation, doit permettre aux étudiants de construire dans une démarche réflexive , l’alternance entre théorie et pratique, enseignants-chercheurs, formateurs des ESPE et terrains de stage, que requiert la professionnalisation des métiers de l’enseignement .

Il faut sortir de ce qu’évoquait Eric Debarbieux dans le rapport Grosperrin de la Commission des affaires culturelles et sociales : « La réalité est qu’en Université la formation professionnelle n’est au mieux pas assurée, au pire totalement dénigrée la pédagogie , voire la psychologie n’étant pas considérée comme choses sérieuses »

L’articulation cursus universitaire / concours

Mieux articuler cursus de master sous la responsabilité de l’Université et titularisation sous la responsabilité de l’Etat-employeur. La validation du master doit être différenciée du processus de titularisation, même si leur concomitance peut faciliter des processus de réorientation pour des stagiaires non titularisés. Cela rend indispensable pour être efficient, une pluralité d’intervenants qui ne se chevauchent pas, qui n’interviennent pas qu’en successifs, mais qui se coordonnent pour une formation véritablement professionnelles : Universitaires, formateurs des structures de formation (ESPE), Maîtres formateurs, tuteurs, corps d’inspection, chefs d’établissement……….Former des enseignants en alternance, c’est les confronter à la globalité, à la complexité du métier de professeur , donc cela nécessite obligatoirement une approche différenciée, diversifiée. Il s’agit de former et non de formater. Des moments d’analyses de pratiques , pour lesquels une grande politique de formation de formateurs est nécessaire, sont des moments décisifs pour que le futur professeur comprenne l’importance d’une posture réflexive , de mise à distance par rapport à ce qu’il a vécu dans sa classe.

L’analyse de pratiques doit lui permettre de :

– relier les apprentissages effectués en formation et de les éclairer par une mise en perspective ;

– se référer aux savoirs constitués pour mieux nommer et comprendre l’expérience de terrain ;

– faire des choix raisonnés face à des situations complexes en se dotant de repères conceptuels, méthodologiques et éthiques ;

– dégager le caractère multiple et hétérogène du métier enseignant.

« Trancher sur le rôle du concours : Le concours ne peut être qu’initial ou final. Dans le premier cas, le concours ouvre sur une formation professionnelle et l’exercice d’un métier. Dans l’alternative, il intervient a l’issue d’une vraie formation professionnelle dont le concours tient compte. Un concours en n de master devra donc tenir compte des stages en situation, stages de fait rendus obligatoires. Dans cette solution, une meilleure articulation entre l’admissibilité et l’admission doit permettre de ne pas accumuler les deux phases du concours sur les deux derniers semestres du cursus. Notre préférence va donc à une admissibilité en fin de M1. » Cette préconisation du rapport Jolion rejoint toutes les analyses qui ont été faites sur la réforme. Il faut en finir avec l’aberration d’épreuves d’admissibilité se déroulant pendant le 1er semestre du M2 et d’épreuves d’admission en mai qui conduisent l’étudiant à se trouver devant un empilement de tâches , les travaux d’Hercule, disent certains: modules disciplinaires, mémoire de master, stages à effectuer, certifications à acquérir, modules de préparation au concours, etc…..qui comme l’ont dit les différents rapports sur le sujet sont « matériellement impossible à réaliser sauf à faire preuve d’ubiquité….. »

Il faut véritablement professionnaliser le métier enseignant dans le cadre d’un master permettant de travailler sur les contenus, mais également sur tout ce qui est indispensable aux enseignants pour, aux différents niveaux du système éducatif, permettre de mettre les élèves dans les meilleures conditions d’apprentissage possibles. Le master devrait avoir deux années bien distinctes dans leurs formes et leurs statuts, comme cela existe dans d’autres secteurs de la fonction publique. L’admissibilité en fin de M1 devrait permettre de construire des masters en Y avec une seconde année M2 ayant des cursus différenciés selon qu’on est admissibles au concours ou non ou de réorienter un étudiant ayant obtenu son M1 et non le concours vers un autre master ce qui n’est pas possible dans l’organisation actuelle compte tenu des dates des concours.

Revoir les contenus des concours de recrutement

Les contenus des concours de recrutement doivent cesser d’être tourné vers l’amont, mais s’inscrire dans les exigences nécessaires à l’exercice du métier choisi. Les concours de recrutement doivent mieux être articulés au métier choisi par les étudiants. Les concours de recrutement aujourd’hui encore plus qu’avant pour tous les degrés d’enseignement, continuent pour leurs épreuves écrites, à être exclusivement tournés vers la formation universitaire reçue, et à ne pas comprendre des épreuves tournées vers l’aval, c’est-à-dire, vers le métier que leurs candidats souhaitent exercer.

Les concours de recrutement d’enseignants doivent répondre à un triple défi :

– valider la connaissance des différents champs disciplinaires faisant partie des programmes d’enseignement ;

– déceler les qualités indispensables à l’exercice du métier enseignant

– commencer à travailler sur les compétences professionnelles nécessaires à l’enseignant

La formation en France s’est organisée historiquement sur le mode successif, notamment pour le second degré. On reçoit d’abord une formation académique à l’Université, puis, après seulement la validation de ses connaissances disciplinaires, une formation professionnelle. Cette organisation impose à l’étudiant un changement de posture radicale d’une année sur l’autre..Il doit ainsi se montrer capable de transmettre des savoirs, de mettre des élèves en apprentissage alors que l’année précédente, ils cultivaient les savoirs pour eux-mêmes hors de toute perspective éducative.

Dans d’autres pays européens, on a une formation simultanee. On se forme en même temps pendant la durée de ses études dans les domaines académique et professionnel sans changement radical de posture. Toute réforme de la formation initiale des enseignants, des contenus des concours doit tendre à s’inscrire progressivement dans une démarche de formation simultanée.

L’enjeu du temps et de l’urgence

Former un enseignant nécessite du temps : Compte tenu de l’urgence des défis à relever, toutes les premières décisions concernant la formation des enseignants doivent être bouclées pour la rentrée 2012 si l’on souhaite qu’elles soient pleinement efficientes pour la session de recrutement 2014 et qu’elles permettent une amélioration sensible dès la rentrée 2013.

Tout retard pris risquerait de reculer la mise en œuvre.

• En effet, les étudiants qui finissent leur M1 ou au niveau Bac+4 sont en train de s’inscrire actuellement ( jusqu’au 19 juillet 2012) pour les épreuves d’admissibilité du concours 2013 qu’ils se préparent à passer en septembre et novembre 2012. Cette session 2013 apparaît donc juridiquement impossible à modifier dans ses contenus et son calendrier.

• Les étudiants ayant la licence ou un diplôme Bac +3 vont s’inscrire en M1 en septembre 2012 pour préparer le concours 2014. Si des modifications dans les dates des épreuves, leurs contenus ne sont pas prises avant le début des formations pour permettre l’adaptation des masters, une réforme ne pourrait être efficiente que pour la session 2015, par exemple si elle était décidée à la fin 2012 ou au début de 2013.

• Pourquoi une telle situation serait inquiétante ? Si l’on ne prend pas en compte la dimension « URGENCE », on pourrait avoir la situation suivante :

– janvier 2013 Décision de la réforme

– Septembre 2013-Juillet 2015 Formation des enseignants ; passage des épreuves du concours

– Septembre 2015- Juillet 2016 : Année de stage des enseignants

– Septembre 2016- juillet 2017 : Première année comme titulaire.

En clair, aucun enseignant formé selon le nouveau dispositif n’aurait accompli au moins un an comme titulaire à la fin du quinquennat 2012-2017

Le mieux étant l’ennemi du bien, des mesures transitoires urgentes qui doivent s’inscrire dans les finalites de la nouvelle reforme semblent indispensables avant la rentrée universitaire 2012.

Un texte réglementaire de début juillet a prévu des mesures transitoires dont des décharges pour les stagiaires à la rentrée 2012. Il est indispensable, compte tenu du facteur temps de prévoir des textes fin août 2012 concernant :

– Le pré recrutement des étudiants souhaitant se diriger vers le métier enseignant pour les sessions 2014 et 2015

– La date de la session d’admissibilité du concours 2014 qui compte tenu de ce qui est écrit plus haut pourrait être en mai 2013

– Le contenu transitoire de la formation des stagiaires reçus à la session 2013

– L’obligation d’avoir effectué un stage validé en établissement scolaire comme prérequis pour les sessions 2013 et 2014 préfigurant les dispositifs à prévoir dès la session 2015

– La publication d’un cahier national transitoire des charges de la formation des enseignants pour les sessions 2013 et 2014 à destination des responsables de masters incluant les dates des épreuves qui pour l’admissibilité doivent être en fin de M1, les conditions des stages en responsabilité dans le cadre du M2 et les éventuelle modifications des nouvelles épreuves de concours et des pré requis..

Cela pourrait déboucher sur :

1) Mise en place d’allocations pour les étudiants rentrant en L3 pour les inciter à devenir enseignant dans les académies déficitaires (PE), dans les disciplines déficitaires (second degré)

2) Mise en place des concours 2013 pour les étudiants ayant réussi un M1 en juin 2012 avec garantie d’une formation professionnelle conséquente à la rentrée 2013

3) Obligation annoncé aux étudiants rentrant en M1 en septembre 2012 comme pré requis d’un stage en responsabilité d’au moins quatre semaines donnant lieu à une validation est obligatoire pour passer les épreuves orales d’admission de la session 2014.

4) Mise en place dès mai-juin 2013 avant la fin du M1 des épreuves d’admissibilité des concours de la session 2014 avec inscription suite à une campagne d’information dès la fin septembre 2012. Cela signifie que l’obtention du M1 ou d’un niveau Bac+4 sera obligatoire pour valider son admissibilité et non pour s’inscrire au concours à l’automne 2012 .

Pour une entrée en biseau dans le métier enseignant

1) Pré recrutements avant ou à la licence afin de permettre l’accès de tous les étudiants à ce métier et de commencer à leur faire découvrir les caractéristiques du métier enseignant

2) Le M1 (première année de master), découverte du métier, approches des savoirs à enseigner et des enjeux de la transmission de ces savoirs. Les épreuves écrites du concours ont lieu en fin de première année du concours et font une place à des épreuves en rapport avec l’exercice du métier .

3) Des stages obligatoires pendant l’année de M2 (deuxième année de master) et donnant lieu à une validation nécessaire à la validation de l’admission au concours. Des études de cas, permettant de tirer profit de ce qui a été vu pendant le stage, seront au cœur des épreuves d’admission

4) Une année de stage après la réussite au concours avec une formation cadrée nationalement et une décharge d’au moins un tiers de service .

5) Un accompagnement à la prise de fonction sur le premier poste de titulaire qui ne devra pas être inférieur à dix jours de formation sur l’année permettant de travailler avec le nouveau nommé les spécificités des classes, de l’établissement et de son environnement.

6) Devrait être prévue dans le cadre de la formation continue l’obligation pour tous les personnels de suivre au moins une fois tous les 5 ou 6 ans une semaine de formation continue d’actualisation qui abordera notamment les réflexions et avancées concernant la ou les disciplines enseignées, les avancées de la recherche en éducation et les mutations intervenues dans le système éducatif, notamment dans les niveaux où n’enseignent pas les personnels suivant la formation.

Jean-Louis Auduc