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Quelle doit être la place exacte des projets éducatifs locaux (PEL) dans le système éducatif ? Le projet de loi d’orientation les mentionne mais ne les rend pas obligatoires. Le Réseau des villes éducatrices, l’Andev, la Ligue de l’enseignement, la Fcpe et les Cemea signent un appel commun à faire des PEL et des collectivités locales des acteurs de plein droit du système éducatif.

Pour les signataires, les PEL doivent être le « moteur » de la communauté éducative locale. « l’inscription des PEL dans la loi impliquera sans doute la définition d’un cahier des charges national permettant d’assurer la cohérence des pratiques sur les différents territoires. La définition de ce cadre national doit, de notre point de vue, être l’occasion d’affirmer sans ambigüités les conditions indispensables pour que les PEL ne deviennent pas un simple outil local de coordination d’actions juxtaposées avec plus ou moins de synergie, mais réussissent, au contraire, à être le moteur d’une véritable dynamique de coopération entre les membres de la communauté éducative locale comprenant les pouvoirs publics et autres acteurs institutionnels, qu’ils relèvent de l’Etat ou des collectivités territoriales, les associations, les enfants, les jeunes, les parents et, plus largement, les habitants du territoire ».

« Fortes d’une légitimité démocratique pour organiser l’intérêt général au niveau local, les collectivités territoriales doivent être reconnues comme organisatrices et coordinatrices de la convergence locale des projets et actions éducatives des différents acteurs intervenant sur le territoire. Dans cette perspective, elles doivent concourir à la mise en place de processus de mobilisation, d’implication et de participation de l’ensemble de la communauté éducative en vue de construire, faire vivre et évaluer les PEL ».