Par Béatrice Flammang
Léonard de Vinci, le Paris des photographes, les dinosaures à Paris. Voici quelques unes des visites effectuées par le Café pédagogique ce mois-ci…
Léonard de Vinci continue de nous étonner, de nous émerveiller. Où allait il chercher son inspiration pour inventer ses incroyables machines? C’est la question à laquelle répond l’exposition de la Cité des sciences » Léonard de Vinci, projets, dessins, machines ». Elle nous fait découvrir son génie à travers ses nombreuses inventions, travaux, esquisses, et dévoile le processus intellectuel de cet homme qui se confronta aux mystères de l’univers. Quarante maquettes (dont l’arbalète géante, la barque volante, la tenue de plongée..) les dispositifs interactifs et les films qui les entourent, plongent petits et grands dans l’univers de ce chercheur universel.
Peintre au talent universellement reconnu, Léonard de Vinci était aussi un ingénieur, un scientifique, un architecte, un botaniste, un scénographe, un musicien et…un homme de cour accompli. Plus de 7000 feuillets remplis de croquis et de notes livrent à la postérité les fruits de ses études et de ses réflexions dans toutes les activités qui comportent du dessin.
Un « voyage » en 6 étapes
L’exposition met l’accent sur le rôle de l’observation, particulièrement celle de la nature et du vivant, dans la démarche de Léonard de Vinci. Elle invite à découvrir la pensée de cet homme dont le génie résidait surtout dans sa méthode de travail d’une immense originalité. Elle se déroule en 6 thématiques différentes, chacune mettant en avant un pan de sa vie ou de sa personnalité: « Transformer le mouvement » où l’on suit pas à pas son apprentissage de l’observation et du dessin dans l’atelier de son maître florentin, Andrea del Verrochio; « Préparer la guerre » donne ensuite à découvrir ses activités d’ingénieur militaire au service du duc de Milan, Ludovic Sforza ; « S’inspirer du vivant » crée un lien au travers des époques, entre la démarche d’observation de Léonard et celles de scientifiques et ingénieurs d’aujourd’hui dont quelques réalisations sont présentées comme des contrepoints contemporains aux projets de Vinci; » Imaginer le vol » permet de comprendre à quel point l’observation des oiseaux, de leur morphologie, de leurs mouvements a inspiré son travail et son intérêt pour le vol artificiel; » Améliorer la fabrication » est ensuite l’occasion de découvrir comment il a exercé son talent pour automatiser les métiers à tisser ou les machines à tordre les cordes; enfin « Unifier le savoir » présente ses réflexions sur l’ étude des choses et des phénomènes naturels, de l’anatomie à la physique en passant par l’hydraulique.
Chaque étape de ce voyage fascinant est entourée et décorée d’ immenses voiles de textiles, imprimées d’extraits de l’oeuvre graphique de l’artiste, croquis ou notes consignées au moyen de son écriture inversée, gaucher, Léonard écrivait à l’envers.
Une exposition interactive pour tout public
A l’entrée de l’exposition, les visiteurs sont invités à composer » leurs » portraits de Léonard, à partir de mots-clés que leur propose un multimédia interactif et à prendre connaissance de sa vie replacée dans le contexte historique de l’époque.
Dans la partie dédiée à l’apprentissage, ils sont confrontés à la grue de Brunelleschi utilisée sur le chantier de construction de la cathédrale de Florence, le grand chantier de l’époque. Ils peuvent tester plusieurs éléments mécaniques afin de comprendre leur fonctionnement qui est resté fondamentalement le même depuis la Renaissance. Plus loin sur une table interactive tactile, ils sont invités à feuilleter en version numérique une sélection de manuscrits du maître qui illustrent son regard sur le monde, mais pour les déchiffrer il faut utiliser un miroir. La « manip, observer les dessins » demande au public d’apparier des croquis… plus compliqué que cela en a l’air! La maquette du « chariot autopropulsé » avec son animation en 3D leur apprend qu’en fait cette machine n’est pas l’ancêtre de l’automobile, mais un simple chariot utilisé lors des spectacles.
Dans la section réservée à la guerre, à côté des maquettes du char blindé en forme de tortue, de la catapulte à ressort, du scaphandre de plongée imaginé pour la guerre sous marine.. la « manip, des boulets de canon comme des jets d’eau » clôt le chapitre de l’ingénierie militaire en faisant expérimenter aux visiteurs les trajectoires que peuvent prendre un jet d’eau et une bille , en fonction de l’angle et de l’impulsion qu’ils leur donnent.
Mais le modernisme de la pensée de Léonard est encore illustré de façon plus flagrante dans la section « S’inspirer de vivant ». Aujourd’hui des chercheurs étudient aussi la nature avec attention et s’en inspirent pour créer machines et matériaux nouveaux, reprenant à leur compte la démarche intuitive de Léonard qui est à l’origine du « biomimétisme » . Films et maquettes futuristes donnent formes aux machines rêvées par Léonard: « Octave, le robot qui vole comme une abeille », « Angels, le robot anguille électronique », « SmartBird, le robot qui vole comme un oiseau » que petits et grands peuvent activer..pas si simple. Toutes les études, menées par Léonard tout au long de sa vie, sur le vol, une de ses grandes préoccupations, sont exposées: » le vaisseau volant » , avec une animation 3D, » la vis aérienne à aile tournante »,ainsi que les instruments imaginés pour le contrôler, inclinomètre, anémomètre, hygromètre, accompagnés d’illustrations en images de synthèse.
L’exposition lève ensuite un voile sur une facette moins connue des préoccupations du maître, l’amélioration des machines liées à l’industrie textile, et présente plusieurs maquettes de ses inventions, dont la machine à carder.
Mais les commanditaires de Léonard lui demandèrent d’exercer également son imagination et ses talents à créer de somptueuses fêtes. Une « manip » où les jeunes se régaleront , demande au public de déclencher des effets spéciaux, et d’inventer une « feste » à la manière de Léonard.
La dernière étape du parcours développe les théories du maître sur le mouvement, et ses études sur la nature, de l’anatomie à la physique, en passant par l’hydraulique. Deux installations vidéos permettent de synthétiser des éléments essentiels de sa pensée, « Les dessins de Léonard » qui offre un panorama des différents usages qu’il fait du dessin, et « Mouvements du monde » qui illustre, en animant quelques dessins, combien cet art est important pour lui. Dans cette même salle, les visiteurs peuvent également se projeter dans les croquis de l’artiste. Ils sont captés par une caméra, et leur silhouette est incrustée à l’échelle dans une sélection de dessins. Enfin chacun l’aura compris, c’est une exposition où le public est actif !
Une exposition à découvrir en famille
Un livret-jeu d’une quinzaine de pages est remis aux enfants à l’entrée de l’exposition afin de leur faire découvrir le parcours d’une manière ludique et didactique.
Une visite audioguidée pour tous, à partir de 12 ans, est téléchargeable gratuitement sur les smartphones et permet d’aller à l’essentiel en 12 commentaires.
Des ateliers sont proposés le week end et pendant les vacances scolaires: « Mouvements et autres complications » et « La machinerie » pour adultes et enfants à partir de 8 ans, » Images de sciences » pour adulte et enfants à partir de 9 ans, »Léonard, l’art et la matière » pour adultes et jeunes à partir de 12 ans.
La Cité des enfants propose une animation, « Les carnets de Léonard », et un atelier » La machine à truc ».
L’application ludique pour tablette et smartphone ( iPad et iPhone), « Voler un jeu d’enfant! avec Léonard de Vinci » demande aux enfants à partir de 7 ans de reconstituer une machine à voler de l’artiste en achevant quatre tableaux de jeu.
L’application artistico-ludique pour tablette iPad 2 et 3, » La machine à rêves de Léonard de vinci » destinée aux jeunes à partir de 11 ans, fait basculer Léonard de Vinci dans le …XXI ème siècle, pour une nouvelle Renaissance.
Pour les enseignants visite gratuite
La visite découverte gratuite de l’exposition est prévue le 14 novembre, et un dossier pédagogique sera à leur disposition. Des visites libres, des visites guidées sont proposées aux élèves de la 6ème à la Terminale.
Des ateliers d’une durée de 45 minutes, adaptés au niveau des jeunes, seront organisés à partir du 13 novembre: « Microméca », du CM1 à la 6ème, »La mécanique » de la 5ème à la Terminale, « Léonard, l’art et la matière » de la 4ème à la Terminale.
Un parcours inter-musée avec le Louvre est possible pour les élèves de la 4ème à la Terminale: la journée débute à la Cité des sciences avec la visite guidée de l’exposition puis l’atelier » Léonard, l’art et la matière », l’après midi se passe au Louvre avec une visite conférence sur la peinture italienne à la Renaissance.
La réservation des activités est obligatoire auprès du service groupes, resagroupescite@universcience.fr
Liens:
Le site de l’exposition
La visite audioguidée
Les animations autour de l’exposition
L’application pour les jeunes « Voler est un jeu d’enfants! avec Léonard de Vinci »
Le site éducation de l’exposition
Depuis sa création en 1980, le » Mois de la Photo » a fortement contribué à faire de Paris une des grandes capitales de la photographie. En novembre, cette biennale mobilise d’importantes institutions culturelles et de nombreuses galeries pour offrir un large panorama unique de la création photographique.
Organisé par la Maison européenne de la photographie, le Mois de la Photo propose cette année plus de 80 expositions dans tout Paris, autour des grands noms de la photographie et de nombreux artistes émergents. Les musées participent activement à cet évènement. Pour sa 17ème édition, le Mois de la Photo s’articule autour de trois grands thèmes: « Small is beautiful »( les petits formats), » Le Réel enchanté », » La photographie française et francophone de 1955 à nos jours ». C’est également l’occasion d’assister à de nombreuses projections, rencontres, débats. Le Café pédagogique a sélectionné quelques expositions.
Le site du Mois de la Photo
« Jean-Baptiste Huynh, Rémanence » au Louvre
Cette exposition s’inscrit dans une tradition du Louvre qui a vu des artistes de toutes époques se nourrir des objets exposés afin de concevoir de nouvelles pièces. Après avoir parcouru l’ensemble des départements et visité leurs salles, Jean-Baptiste Huynh a sélectionné les oeuvres qui l’inspiraient. Il présente une série de photographies inédites réalisées à partir de ce choix. Cet ensemble de tirages de très grand format ( 180×180) issus de prises de vues argentiques, offre une relecture quasi abstraite de ces objets, sculptures et peintures. Amulette, masque en feuille d’or, paysage, portrait… l’artiste a retenu les oeuvres qui symbolisent pour lui la notion de « passage », celles à valeur de transmission et fonctionnant comme réflecteurs de lumière. Chaque oeuvre redimensionnée par la photographie devient un objet culturel imposant la méditation. L’usage du fond noir dans chaque image permet à l’artiste d’isoler son sujet de tout contexte et renvoie au cosmos. Il signe, au travers de cette série au Louvre, un véritable hommage à l’histoire de l’art.
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» Modernisme ou modernité; les photographes du cercle de Gustave Le Gray » au Petit Palais
Le Petit Palais consacre une exposition à Gustave Le Gray, le plus grand photographe français du Second Empire ( 1820-1884) et aux praticiens amateurs qu’il initia à la photographie. Issus de tous les milieux sociaux, ces derniers ont inventé une esthétique en rupture avec l’enseignement des Beaux-Arts. En avance de plus de soixante dix ans sur le mouvement moderniste de l’entre-deux-guerres, leurs images surprennent par leur audace et leur perfection. L’exposition s’ouvre par une sélection d’oeuvres du maître et l’évocation de son atelier parisien. Une seconde partie met en valeur cinq « élèves » , dont Adrien Tournachon , auteur méconnu de certains portraits célèbres, attribués à tord à son frère Félix….dit Nadar! A travers la présentation de 160 épreuves, en grande partie inédites, l’exposition propose une nouvelle lecture de la photographie.
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» Manuel Alvarez Bravo, un photographe aux aguets (1902-2002) au Jeu de Paume
L’oeuvre photographique de Manuel Alvarez Bravo constitue un jalon essentiel de la culture mexicaine au xx ème siècle. L’exposition porte un regard neuf sur son oeuvre, sans la restreindre à un ensemble d’images emblématiques, avec leur lecture stéréotypée, et dévoile des aspects peu connus de sa photographie, à la fois étrange et fascinante, d’une pertinence et d’une actualité remarquables. 150 images, poétiques et troublantes ont été sélectionnées pour présenter la profondeur de son oeuvre.
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« Low Tide :_ Le Japon du chaos » à la Pinacothèque
La Pinacothèque présente les photographies prises par Denis Rouvre, au Japon après le cataclysme du 11 mars 2011. L’artiste s’est intéressé aux lieux de la catastrophe, mais aussi aux personnes qui ont vécu ces moments difficiles. « Low Tide »rend hommage aux rescapés qui ont tout perdu, jusqu’au moindre souvenir de leur histoire personnelle, et qui luttent pour survivre dans ces paysages de désolation. Ces clichés racontent l’histoire universelle de la souffrance et de l’espoir.
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« Paul Graham » au BAL
A l’occasion de son second anniversaire, le BAL présente le travail de Paul Graham, figure majeure de la scène photographique britannique contemporaine. Deux séries sont exposées: « Beyond caring »( 1984-1985), travail réalisé au début de sa carrière dans les bureaux de la sécurité sociale britannique, sous Margaret Thatcher, et « The Present »(2011), dernier volet d’une trilogie américaine. Avec « Beyond caring », le photographe inaugure au milieu des années 80, une nouvelle forme de commentaire critique. La série « The Present » est un hommage à la photographie de rue. l’artiste saisit la frénésie de la rue new-yorkaise et son flux cacophonique de personnages, enseignes…Dans ce défilé ininterrompu, Paul Graham sélectionne deux images que sépare un court instant, les confronte et déclenche une profonde réflexion sur le temps.
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« Emile Savitry, un photographe de Montparnasse » à la Maison Robert Doisneau de la Photographie
La Maison de la photographie Robert Doisneau invite le public à découvrir Emile Savitry, ce photographe humaniste méconnu, en marchant dans ses pas, de Pigalle à Saint-Germain des Prés, des clubs de jazz aux ateliers d’artistes, du cirque Médrano à la Coupole. Le parcours de ce personnage, entre peinture et photographie, musique et cinéma, a sans aucun doute contribué à en faire un artiste inclassable. Pourtant, c’est bien au fil de ses rencontres avec des personnalités très diverses et en variant ses activités, qu’ Emile Savitry a édifié une oeuvre riche et authentique, de 1930 à 1950.
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Le Muséum national d’Histoire naturelle plonge petits et grands dans l’univers des dinosaures avec des visites gratuits pour les enseignants. Le musée a vu les choses en grand! L’exposition « Dinosaure, la vie en grand » explore l’incroyable biologie des dinosaures géants, les sauropodes. Comment ces herbivores de 40 mètres de long, hauts comme 4 autobus, pesant 90 tonnes, ont ils pu se nourrir, respirer, courir…pendant 140 millions d’années ? Toutes les questions que l’on se pose, trouvent des réponses dans cette exposition nourrie des recherches les plus récentes, en paléontologie, physiologie et biomécanique. Les sauropodes n’y sont pas abordés comme de lointains fossiles mais comme des créatures vivantes à la biologie complexe. Une exposition spectaculaire, didactique et accessible à tous, et en particulier aux 6-12 ans, un chantier de fouille leur étant spécialement réservé.
Le gigantisme des sauropodes est source d’étonnement et de questionnement. Pour y répondre, paléontologues, botanistes, nutritionnistes, biologistes et biomécaniciens proposent aux visiteurs de comparer les modes de vie des sauropodes avec ceux d’animaux actuels…notamment leurs cousins modernes les plus proches, les oiseaux et les crocodiles, pour établir des similitudes avec la biologie de ces géants. L’exposition aborde donc la biologie de manière très concrète et ludique, et propose aux visiteurs de tous âges, une multitude de dispositifs et d’activités ludiques.
L’exposition pas à pas
A peine entrés dans l’exposition, les visiteurs tombent nez à nez avec l’un des plus grands sauropodes du monde, l’Argentinosaurus, doté de mensurations exceptionnelles, 90 tonnes pour 42 m de long, et ils sont ainsi projetés au coeur de la problématique de l’exposition: quelles sont les conséquences biologiques de la taille des animaux?
La rencontre avec »Mamenchisaurus ».
La pièce maîtresse de l’exposition est une maquette grandeur nature d’une » Mamenchisaurus » femelle, âgée de 18 ans, mesurant 3 mètres de haut au garrot et 18 mètres de long. Son cou de 9 mètres de long représente la moitié de la taille de son corps! L’un des côtés de l’animal recouvert de peau donne l’aperçu de son énorme apparence, l’autre apparaît disséqué révélant ses organes. Une projection vidéo permet de comprendre comment les systèmes respiratoire, circulatoire et digestif lui ont permis d’atteindre cette taille.
Comment se nourrit un sauropode?
Cette partie de l’exposition dévoile une véritable » machine à manger géante ». Trouvait il suffisamment de nourriture chaque jour? 100 000 calories lui sont nécessaires! Ses dents sont mises en regard avec celles d’herbivores et de carnivores modernes.
Un petit cerveau et un seul!
113 grammes pour certains, alors que le poids moyen d’un cerveau humain est de 1350 grammes. Cette partie de l’exposition brise l’hypothèse d’un deuxième cerveau situé au niveau de la vertèbre caudale.
Toujours plus haut!
Cette section aborde la biomécanique et les avantages d’un cou très long et étonnamment léger. Un énorme os fossile de cou est exposé.
Grand comment?
Au cours de ces 140 millions d’années, les sauropodes ont évolué en une diversité de formes et de tailles, et une variété de couleurs et de caractéristiques physiques. Les scientifiques ont pu déterminer la taille et le poids approximatifs des diverses espèces. Une fresque témoigne de la diversité de ce groupe, et les visiteurs découvrent également un fémur de deux mètres de haut, vieux de 155 millions d’années, ayant appartenu à un « Camarasaurus » de 22 tonnes.
Des bébés qui se développent à grande vitesse!
Les petits sauropodes atteignent une taille immense en peu de temps, aucun autre animal terrestre ne peut se développer à si grande vitesse. Des répliques d’oeufs d’animaux disparus ou vivants sont exposés à côté de ceux des sauropodes
Une peau recouverte d’écailles
Aucun sauropode n’était pourvu de poils ou de plumes. Les visiteurs peuvent observer l’ostéodermie ou plaque osseuse d’un titanosaurus, appartenant au groupe des plus grands sauropodes ayant vécu, il y a, entre 65 et 70 millions d’années.
Une circulation de 600 litres de sang!
Les visiteurs découvrent la maquette d’un coeur à taille réelle, manipulent une pompe pour acheminer le sang jusqu’à la tête de l’animal, et calculent, grâce à un ordinateur, la vitesse et la pression requises.
Des poumons particulièrement efficaces
80 litres d’air à chaque inspiration! Une réplique à taille réelle du système respiratoire complexe qui permettait un tel volume, est présentée dans cette partie de l’exposition.
Il a faim!
100 000 calories par jour sont nécessaires à un Mamenchisaurus pour survivre. Un cube de feuillage d’1,5 m représente la quantité de végétaux ingérés en un jour obligatoirement , soit près d’une tonne. Les visiteurs peuvent » nourrir » un sauropode affamé, grâce à un dispositif interactif.
On les suit à la trace.
Les empreintes de sauropodes que l’on trouve sur presque tous les continents ont permis d’obtenir des données importantes sur leur mode de vie.Un affichage interactif reproduisant l’effet d’un zootrope permet aux visiteurs d’observer deux Mamenchisaurus adultes, avec deux petits, se déplacer en groupe.
Les dinosaures en …Charente!
Le dernier volet de l’exposition propose aux visiteurs de découvrir l’un des plus riches gisements de dinosaures de France: le site d’Angeac en Charente. En 2010, le paléontologues y ont trouvé le plus grand fémur du monde, 2,20 mètres de long, qui figure en moulage dans l’exposition. Il est accompagné des photos des fouilles, d’ossements découverts, vertèbres, métatarses, d’objets qui révèlent le paléo-environnement dans lequel évoluaient les grands dinosaures: plaques de tortues et de crocodiles…
Pour les paléontologues en herbe
Une reconstitutions en taille réduite d’un chantier de fouilles permet aux enfants de 6-12 ans de s’initier à la méthode des paléontologues, les mercredis après midi, les week ends et tous les jours pendant les vacances scolaires. Sous la conduite du conférencier, les jeunes mettent à jour des moulages de fossiles de grands dinosaures( vertèbres, fémur, dents…) et de crocodiles géants, qui leur sont identifiés et interprétés. Un carnet de fouille leur est remis afin qu’ils notent leur découverte et garde trace de leur activité.
Pour les groupes scolaires, l’atelier se déroule avant ou après la visite guidée de l’exposition et sur rendez-vous (museum@cultival.fr)
Autour de l’exposition
Un cycle de conférences est programmé tous les lundis soirs (entrée libre et gratuite), ainsi que des débats, des rencontres et des films.
Des visites gratuites pour les enseignants
Le Muséum national d’Histoire naturelle invite les enseignants à découvrir gratuitement l’exposition, les 21 novembre 2012 et 20 février 2013 après midi, à 15h. L’inscription est obligatoire auprès de: formens@mnhn.fr
Deux dossiers pédagogiques d’une quinzaine de pages sont à leur disposition pour préparer la visite de l’exposition, l’un concernant le primaire, l’autre le second degré. Les visites de l’exposition peuvent être autonomes ou guidées. Ces dernières sont adaptées au niveau des jeunes, du primaire à la Terminale. Pour les écoliers, elles sont couplées avec l’atelier de fouilles: une demi-classe parcourt l’exposition, l’autre demi-classe fouille.
Béatrice Flammang
Liens :
Le site de l’exposition
Le parcours de l’exposition
Les jeux
Le site réservé aux enseignants
Les activités réservées aux scolaires
Le dossier pédagogique pour les enseignants du 1er degré
Le dossier pédagogique pour les enseignants du 2e degré
La plateforme E-learning
Sur le site du Café
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