Vincent Peillon devrait recevoir les syndicats du primaire le 5 décembre pour avancer sur les rythmes scolaires. On sait que le ministre a finalement retenu l’idée de 24 heures hebdomadaires, le maintien de l’Aide personnalisée et les cours le mercredi matin.
Poussés par une base de plus en plus alarmée devant la perspective des nouveaux rythmes, les syndicats arrivent avec des contre propositions assez éloignées des déclarations ministérielles. Ils souhaitent des compensations pour le travail du mercredi matin.
Ainsi le Snuipp demande un maximum de 23 heures hebdomadaires de cours devant la classe entière, contre 24 actuellement. A cela s’ajouterait une redéfinition des 108 heures annuelles dues qui inclueraient davantage de temps de concertation et d’équipe et donc moins d’heures devant élèves. Le syndicat refuse que le niveau de vie des enseignants soit amputé des surcouts générés par le travail du mercredi matin, il souhaite donc une indemnisation.
Du coté du Se-Unsa, le syndicat demande une refonte des 108 heures avec une réduction de moitié de l’aide personnalisée, une hausse des heures déclarées en temps de concertation.
Les questions liées à la décentralisation, dont on voit percer les interrogations chez les enseignants, ne sont pas évoquées par les organisations.
