Print Friendly, PDF & Email

 » Il va être possible de construire territoire par territoire, école par école, l’organisation et le projet périscolaire articulé avec le temps scolaire. », écrit le Réseau français des villes éducatrices dans un communiqué du 20 décembre. Le RFVE approuve les arbitrages de Matignon sur les rythmes scolaires. Est ce le cas de toutes les villes ?

Le RFVE milite depuis des années pour les projets éducatifs locaux. L‘Appel de Bobigny qu’il a initié est pour beaucoup dans la réforme des rythmes scolaires. Le réseau est donc particulièrement heureux de savoir que le décret préparé par Matignon conditionne des versements du fond de péréquation à la mise en place d’un projet éducatif local.  » Conditionner ces accords à l’élaboration d’un projet éducatif local va permettre de développer localement la concertation et la coopération éducative entre tous les acteurs, parents, enseignants, associations, agents municipaux autour de projets éducatifs communs », écrit le RFVE.

Mais la question du financement des activités périscolaires obère le passage à 9 demi journées de cours à l’école. L’association des grandes villes françaises a pu calculer que le poids des dépenses périéducatives devrait atteindre 150 euros par écolier. Une somme importante et qui n’est prise en charge totalement par l’Etat que pour un tiers pour la plupart des villes et pour un an seulement. Aussi une autre mesure n’est pas passé inaperçue auprès du RVFE. c’est l’abaissement des normes d’encadrement des jeunes durant ces moments.

Deux associations font-elles le printemps ? L’AGVF donne les noms de 13 villes, dont Nantes, Brest, Grenoble, prêtes à mettre ne place la réforme des rythmes dès 2013. C’est encore fort peu et on pense tout de suite à des villes importantes dont on ignore en core les intentions. L’Association des maires de France, l’AMRF et la Fédération des villes moyennes n’ont aps réagi encore au courrier de JM Ayrault.

François Jarraud

Dossier sur les rythmes

RFVE : Le vrai enjeu de la refondation