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« Après les résultats d’admissibilité, 257 postes sont déjà perdus aux CAPES (Lettres classiques, Allemand, Education musicale), CAPET (Arts appliqués, sciences industrielles de l’ingénieur) et CAPLP (Génie civil) », écrivent dans un communiqué commun le Snes, le Snep et le Snuep. « Avec 1,1 candidats admissibles par poste en Lettres modernes et en Mathématiques, 1,2 en Anglais, il est quasi certain que tous les postes ne seront pas pourvus dans ces disciplines après les oraux d’admission. Ce seront autant de départs à la retraite non compensés qui dégraderont encore davantage les effectifs de classes et les possibilités de remplacement, pénalisant élèves et personnels ».

Les syndicats demandent « des mesures urgentes : ouverture de listes complémentaires pour qu’aucun poste ne soit perdu à cause des doubles admissions, transfert des postes perdus à l’externe vers l’interne et le 3ème concours ». Ils veulent aussi des pré recrutements estimant que les emplois avenir professeurs n’en sont pas.

Le Snuep de son coté souligne la crise du recrutement aux concours des PLP.  » Les résultats d’admissibilité du CAPLP externe 2013 sont maintenant connus et renforcent une fois de plus nos inquiétudes quant aux recrutements des futur-es PLP. Si le ministère a mis l’accent sur le recrutement en offrant 1601 places soit 244 de plus qu’en 2012, on sait qu’elles ne seront pas toutes pourvues comme par exemple en Génie Civil option construction réalisation d’ouvrages, où seulement 29 personnes sont admissibles pour 40 places, ou encore en Génie Civil option Equipement Technique Energie, où il y a seulement 32 admissibles pour 40 places : c’est déjà au minimum 19 places perdues ! De plus, dans de nombreuses disciplines le taux d’admissibles par rapport aux places est inférieur à 2, ce qui est très faible comparé aux résultats des années précédentes et entraînera un nombre d’admis inférieur aux places proposées. Les disciplines les plus touchées sont celles du secteur industriel et de l’enseignement général. Seuls le tertiaire et l’hôtellerie conservent des taux d’admissibilité supérieurs à 2. « 

Sur la crise du recrutement