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Alors que la constitution reconnaît le droit à l’éducation et que la loi fixe aux communes des obligations, dans plusieurs communes, des maires s’opposent à la scolarisation des enfants Roms. Un nouveau stratagème les aide à contourner la loi. Ainsi à Ris Orangis, le maire, PS, regroupe les 12 enfants Roms de sa commune, âgés de 4 à 12 ans, dans une salle spéciale avec un enseignant spécial. Ainsi s’établit en France, sous un gouvernement de gauche, un apartheid.

Un collectif regroupant des syndicats enseignants (Snuipp, Cgt, Sud) , l’Icem, Solidarité laïque, Dei France, les parents de la FCPE et de nombreuses associations de soutien aux migrants , écrivent au premier ministre pour demander qu’il agisse.

V Peillon et G Pau-Langevin sont intervenus à plusieurs reprises à ce sujet et ont publié des circulaires qui rappellent les obligations municipales. Il faut maintenant les faire appliquer. Il y a à Ris Orangis près de 6000 élèves scolarisés à l’école et au collège. On devrait pouvoir trouver 12 places. A Joinville-le-Pont, 2449 jeunes sont scolarisés. Ne peut-on trouver 9 places ?

L’école une chance fragile pour les enfants Roms