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Ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem est interrogée par le Se-Unsa sur la place que doit prendre l’Ecole dans la lutte contre les stéréotypes sexistes. La ministre rappelle la convention signée avec Vincent Peillon.  » Cette convention se déclinera dans les prochaines semaines dans toutes les académies sous forme d’actions pédagogiques, de formation ou d’éducation… Cette année de mobilisation sera faite de mesures tangibles, je pense au lancement de l’expérimentation du Programme « ABCD de l’égalité » que nous mettrons en place à la rentrée dans 5 à 10 académies et qui concernera les enseignants et élèves de la maternelle au CM2. Je viens d’ailleurs de rendre visite à Nicole ABAR, qui, à Toulouse, expérimente avec succès ce programme. Je pense aussi à la formation à l’égalité que nous inscrirons dans le référentiel des enseignants, et qui doit se retrouver dans les formations dispensées par les futures écoles supérieures du professorat et de l’éducation. Cette année de mobilisation est enfin l’occasion de relancer des chantiers importants, comme la mixité dans l’orientation, l’éducation à la sexualité, la lutte contre les violences sexistes à l’école pour lesquels les établissements scolaires mais aussi plusieurs partenaires comme les associations ou les collectivités sont impliqués ».

Un point de vue à comparer au rappel historique de Claude Lelièvre. Sur son blog il rappelle les 3 conventions signées par l’éducation nationale sur l’égalité hommes – femmes en 1980, 1984 et 1989. Une génération plus tard, peu de choses ont changé dans l’orientation des élèves qui reste largement décidée par les stéréotypes liés au genre.

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Claude Lelièvre