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Alors que le Conseil de Paris doit trancher le 25 mars sur la réforme des rythmes scolaires, la ville de Paris annonce 40% de grévistes dans les écoles. Un taux important mais minoritaire et nettement en retrait par rapport au mouvement du 12 février. Les syndicats en réclament 55%. C’est qu’entre temps le maire de Paris a largement tenu compte des craintes des enseignants tout en maintenant la réforme des rythmes pour 2013.

Cent une écoles sont totalement fermées le 25 mars à Paris, annonce la mairie. 40% des enseignants font grève. La ville annonce seulement 8% de grévistes pour le 26 mars et 17 écoles fermées. On est loin des chiffres du 12 février où plus de 80% des enseignants du primaire étaient en grève.

C’est que le maire de Paris propose au Conseil avec la réforme des rythmes une série d’aménagements qui répondent aux critiques des enseignants. Il propose que le temps périscolaire soit regroupé les mardi et vendredis de 15h à 16h30 permettant ainsi aux enseignants de terminer plus tôt ces deux jours. Il promet de maintenir les professeurs de la ville de Paris qui interviennent sur temps scolaire pour faire l’EPS et l’éducation artistique. Leur corps sera même renforcé. Les crédits de classe découverte sont augmentés. De nouvelles embauches d’animateurs et d’Asem sont décidées. Enfin le maire prévoit que les contenus des activités soient différenciées en fonction des cycles de l’école primaire et que les conseils d’école puissent demander une autre organisation de la semaine.

Mais pour l’intersyndicale Snuipp 75, Se-Unsa 75, FO, SUD, CNT, CGT, « tout n’est pas joué » avec « plus de 55% de grévistes ». La manifestation parisienne devrait compter les troupes et évaluer leur motivation.

Delanoë choisit la sortie par en haut