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« Bien souvent, les sciences sont considérées sous un angle simplement cartésien qui minimise ou exclut la dimension affective, sous couvert d’objectivité. En éducation à la biodiversité, les animaux considérés sont assez souvent instrumentalisés en tant que « machines biologiques » qu’on étudie de façon détachée, comme une éolienne ou une pile. Une autre position à l’inverse qui prend en compte l’affectivité consiste à choisir essentiellement des animaux emblématiques, au pouvoir émotionnel élevé (tigre, panda, baleines…) bien souvent éloignés du quotidien des élèves, animaux qu’il faut protéger de façon militante sans forcément mettre en jeu des savoirs scientifiques et un regard critique contextuel. Est-ce qu’une étude d’animaux communs tels que les arthropodes terrestres, extrêmement diversifiés, quel que soit l’endroit du globe, véhiculant des émotions très contrastées, ne permettrait pas justement un accès aisé à une approche multidimensionnelle de la biodiversité ? » En collège Eclair, Serge Franc a sa façon bien particulière d’enseigner la biodiversité. Son projet est présenté au 6ème Forum des enseignants innovants.

Le projet