La question de la représentation de la violence agite ces jours-ci les médias autour d’un clip du groupe Indochine sur le harcèlement et l’homophobie à l’école, clip que certains jugent révoltant et d’autres bouleversant. Elle est aussi au cœur du sujet des épreuves anticipées de français proposé le 2 mai 2013 aux candidats du lycée français de Pondichéry. Le travail portait plus précisément sur le théâtre. Les lycéens y étaient amenés à comparer des évocations de meurtres dans des pièces de Corneille, Musset et Giraudoux. Ils étaient aussi invités à réfléchir autour des problèmes suivants, toujours d’actualité : quelle fascination exerce le spectacle de la violence ? quelles finalités peut-on donner à de telles représentations ? La violence sur scène peut-elle constituer un spectacle acceptable ?
JM Le Baut
