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Souvent confiée aux CPE la vie lycéenne a du mal à toucher toute la communauté éducative. Chantal Pophillat, CPE au lycée François Mansard de La Varenne Saint-Maur, s’est particulièrement investie dans la vie lycéenne. Elle en témoigne.

La vie lycéenne est souvent l’affaire des seuls CPE. Est-ce normal ?

La vie lycéenne fait partie de nos missions basiques. On doit mener une politique éducative qui aide à faire fonctionner la vie lycéenne. Mais celle-ci ne doit pas se réduire à cette mission car cela empêcherait l’écoute de la parole des élèves. Le chef d’établissement a un rôle crucial à mener. C’est le premier moteur. Les enseignants sont malheureusement parfois trop investis dans le pédagogique. Or pour accompagner l’élève dans la réussite o a besoin à la fois du pédagogique et de l’éducatif.

Il faut montrer que quand on travaille sur le sentiment d’appartenance d’un élève, comment il peut se sentir bien au lycée, on travaille sur la réussite et l’implication de l’élève dans sa scolarité et le développement de nouvelles compétences. Les élèves qui s’impliquent dans la vie scolaire sont très respectueux de l’isntitution.

Les enseignants sont plutôt réticents ?

Ils peuvent être ignorants des textes car ils ne font pas partie de leur formation.

Dans votre établissement le CVL a fait des choses ?

j’y suis depuis 12 ans. Quand je suis arrivée il n’y avait pas de vie lycéenne et dans ce lycée polyvalent les élèves ne se cotoyaient pas. C’est l’ouverture de la Maison du lycéen et des formations communes, sur le fonctionnement du cvl, qui ont permis un rapprochement. On a mis en place la Maison du lycéen , organisé un forum des métiers, des événements solidaires etc. En ce moment ils travaillent sur l’accompagnement personnalisé pour donner leur avis.

Qui siège au CVL ?

C’est un problème. Le cvl ne comprend pratiquement que des élèves du lycée général mais les élèves du LP sont plus investis dans la maison des lycéens.

Propos recueillis par François Jarraud