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Murielle Rifflart, professeur de lettres au collège de Basse Pointe (Martinique) a finalement interrompu la grève de la faim qu’elle avait commencé lundi 10 juin. Elle demande en vain depuis des semaines le paiement d’heures supplémentaires faites. Une intervention du recteur devrait mettre fin à ce nouvel incident entre un chef d’établissement et un enseignant.

« J’ai fait de nombreuses heures avec mes élèves que ma principale n’a pas l’intention de payer, pour une raison que j’ignore et ce malgré une lettre du recteur ». Murielle Rifflart est-elle victime d’un arbitraire ou d’un vide juridique administratif ? C’est l’absence de dialogue avec sa principale qui l’a poussé à entamer une grève de la faim le 10 juin et à s’installer pour camper ostensiblement sur le parking de l’établissement pour obtenir ce qui lui est du. Son atelier théâtre avait attiré l’attention de la presse locale. M Rifflart a également effectué de l’accompagnement personnalisé pour ses collégiens avant de se heurter à un refus de paiement malgré un courrier du rectorat. L’intervention du recteur en début de soirée lundi l’a amené à interrompre son action.

Pourquoi en parler ? Parce que M Rifflart n’est pas la première enseignante à entamer une grève d ela faim face à des situations administratives vécues comme injustes. Rappelons nous cette directrice d’école de Montignac en avril 2012. Parce qu’elle rend visible la réalité des relations humaines au sein de l’éducation nationale en de nombreux endroits. Pas seulement l’autoritarisme de chefs d’établissement ou la morgue de l’administration. Mais aussi l’isolement dans lequel baignent les enseignants.

Article de la radio locale