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En venant à La Plaine des Palmistes, le 13 juin, George Pau-Langevin a fait le choix d’une des rares communes de l’ile à avoir opté pour la semaine de 9 demi-journées dès 2013. La ministre croit dans la réforme. Le maire aussi. Mais les conditions matérielles restent inquiétantes.

Une volonté de « structurer le périscolaire »

C’est en ces termes que George Pau-Langevin a évoqué la réforme des rythmes scolaires, précisant : « J’espère que tout le monde se rendra compte que cette réforme en laquelle je crois beaucoup, est faite pour l’intérêt des enfants ». Un intérêt pour étalonner le temps des apprentissages. Mais également un temps pour apprendre autrement et autre chose, et ainsi prolonger le service public d’éducation. La démarche de structuration du périscolaire permettant d’inscrire le tissu associatif au sein même de l’école, à travers le projet éducatif territorial.

Une mairie sur le bon tempo des rythmes scolaires

Le terrain paraît pourtant hostile. En effet, à La Réunion, sur les 24 communes, seulement 4 on fait le choix d’appliquer la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2013. Parmi elles, La Plaine des Palmistes. Jean-Luc Saint-Lambert, son maire, insiste d’ailleurs sur le rôle que peut avoir cette réforme pour offrir un temps d’apprentissage optimal aux élèves et organiser le périscolaire. Mais, le maire souligne également que cette réforme à un coût important pour sa collectivité…

Des questions qui demeurent

La venue de la ministre a été l’occasion de procéder à la signature de deux emplois d’avenir directement en rapport avec la réforme des rythmes scolaires. Néanmoins, plusieurs questions demeurent. En premier lieu, celle des intervenants. Va-t-on trouver un nombre suffisant d’animateurs pour le périscolaire ? La qualité sera-t-elle au rendez-vous ? L’avenir de la réforme passe obligatoirement par les réponses à ces problématiques.

Antoine Maurice