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« Il semble bien qu’une clarification de son caractère  »biface » (à la fois examen terminal d’études d’enseignement secondaire et, en principe, examen d’entrée dans l’université) soit devenu l’une des tâches des années à venir », écrit Claude Lelièvre dans Le Monde.

C. Lelièvre envisage deux évolutions possibles de l’examen. « D’une part, on pourrait envisager de créer de toute pièce  »le » baccalauréat (un seul bac) qui serait le  »certificat de fin d’études secondaires » (voire  »obligatoires ») de notre temps, certifiant la maîtrise d’une  »culture commune » : quelques épreuves terminales combinées à un système de  »crédits » que l’on pourrait passer à divers moments du cursus. D’autre part, on pourrait s’inspirer du baccalauréat d’origine afin qu’il redevienne un véritable examen d’entrée à l’université ( en réintroduisant effectivement des universitaires dans les jurys ) et en réduisant l’examen terminal du baccalauréat à trois matières en fonction de l’entrée envisagée dans le supérieur (les autres étant évaluées en contrôle continu ) ». Dans les deux cas il s’agit de répondre au souci de l’enseignement supérieur de flécher davantage els accès. Souci que l’on trouve également dans les quotas des bacs technologiques et professionnels vers les IUT et STS. Historien de l’éducation, Claude Lelièvre est aussi un proche de Vincent Peillon, ce qui donne quelque poids à son argumentation…

F. Jarraud

La tribune