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Selon l’UNL, 41 700 lycéens ont signé une pétition demandant un autre bac. « L’UNL revendique un étalement semestriel des épreuves qui permet le droit à l’erreur ainsi que l’élaboration de sujets mettant en valeur la validation des compétences », déclare l’organsiation lycéenne. « En signant la pétition de l’UNL, ces milliers de lycéens expriment leur volonté de changer en profondeur le bac alors même qu’aucun ministre de l’Éducation n’en a eu le courage pour l’instant ».

L’UNL demande aussi une autre orientation. « L’orientation est déterminante pour l’avenir des lycéens. Pour autant, ils la subissent souvent. Le conseil de classe de 3ème décide en fonction du niveau l’avenir des élèves, sans prise en compte de leurs aspirations. L’UNL constate que l’orientation subie est l’une des causes des 150.000 sorties du système éducatif sans aucun diplôme. C’est aux lycéens seuls de choisir leur orientation ! »

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Jusque là, les tentatives de modifier le bac ont été désastreuses pour les ministres. Le 6 juin, V Peillon a annoncé en termes prudents une éventuelle transformation du bac. »On aura à faire évoluer le bac », a-t-il dit, « Il n’est pas gravé dans le marbre ». Le ministre a évoqué son allègement et le passage de certaines épreuves au contrôle continu. Interrogé par le Café sur l’hypothèse d’une réduction du nombre d’épreuves, V Peillon a répondu qu’il « y en a beaucoup et de plus en plus ». Mais, « il faut une concertation avec les uns et les autres »…

Communiqué

Peillon le 6 juin