Print Friendly, PDF & Email

Quel point commun entre le 6 février 1934 et la Journée de la colère ? « On peut sans doute voir au moins deux points communs », explique Olivier Dard, historien des droites sur le site de l’ANR Paprik@2F. « Le premier est un pessimisme profond associé à l’idée de déclin voire de décadence et qui résonne comme en écho entre les années trente et aujourd’hui. Il y a bien une crise d’identité même si elle est formulée différemment. J’y ajouterai, en m’excusant de me citer, la question du « choix impossible », sous-titre que j’ai donné il y a quinze ans à l’ouvrage que vous mentionnez. J’entendais signifier par là que les décideurs avaient une meilleure connaissance des enjeux et des mesures à prendre pour redresser le pays que la mémoire, très négative sur cette période, en avait retenu. Pourtant, un mélange de fatalisme et d’impuissance qui n’excluait pas chez certains les rodomontades régnait sur le pays et se traduisait par une crise de la décision. Je vous avoue qu’en observant l’actualité, je ne suis pas sans y penser ».

L’article