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« De nombreux collègues se plaignent à juste titre du paradoxe qu’il y a à pousser les élèves vers ce type d’études tout en voulant en garder un caractère de formation scientifique », écrit Bernard Egger dans la revue de l’Apmep. La dernière réforme du lycée, comme nous l’avions annoncé, n’a fait qu’accentuer c e paradoxe. Moins d’heures dans les matières scientifiques en première S a conduit très naturellement beaucoup plus d’élèves à choisir cette orientation (considérée comme « la meilleure »), sans avoir les qualités nécessaires pour s’y exprimer correctement. Pour tous ces élèves, un sujet du bac plus problématique qu’à l’accoutumée est très déstabilisant. Il suffit de constater la chute de l’attractivité de la spécialité maths en terminale S pour se rendre compte que ce type de classe contient de plus en plus d’ élèves qui subissent les mathématiques plutôt que de s’y intéresser ».

Editorial