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Dans la vraie vie Tanguy est un fils de pauvres. Economie et statistiques consacre un article à la décohabitation des jeunes.  » À même niveau de diplôme, le niveau de vie des jeunes décohabitants est en moyenne plus faible, mais également moins dispersé, que celui des jeunes qui continuent de vivre chez leurs parents. Pourtant, les décohabitants ont des revenus d’activité personnelle beaucoup plus élevés, grâce à une situation beaucoup plus favorable sur le marché du travail, et ils ne se déclarent pas plus souvent en difficultés financières. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces caractéristiques des décohabitants et des corésidents. Rester au domicile des parents permet de profiter de leur revenu et d’économies d’échelle. Ce choix s’impose le plus souvent aux moins diplômés, dont la situation face à l’emploi est la plus difficile : il ne les empêche pas d’avoir des taux de pauvreté élevés et d’être dans des ménages qui ressentent souvent leur situation financière comme difficile. À l’inverse, les jeunes de milieux plus favorisés ou mieux insérés dans l’emploi sont davantage en mesure d’assumer la chute de niveau de vie associée à l’autonomie’.

Economie et statistiques