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Le ministre de l’éducation, M. Yves Bolduc, a fait récemment quelques déclarations inquiétantes et irritantes pour le milieu scolaire. En particulier lorsqu’il a déclaré que les compressions budgétaires pouvaient s’exercer sur les achats de livres destinés aux bibliothèques scolaires, justifiant ce propos par la phrase malheureuse : « Il n’y a pas un enfant qui va mourir de ça et qui va s’empêcher de lire, parce qu’il existe déjà des livres [dans les bibliothèques] ». Excuses et rétropédalage n’ont pas fait disparaître la méfiance d’autant que les exigences budgétaires sont maintenues.

Parmi les points d’inquiétude :

– de forts besoins de financement pour des constructions et rénovations d’écoles en particulier à Montréal.

– une augmentation importante du nombre d’élèves handicapés ou en difficulté d’apprentissage (HDAA) nécessitant des services au sein des établissements scolaires. Cette augmentation est nette en particulier dans les Cégeps (établissements comparables aux lycées français) auxquels accèdent de plus en plus de jeunes en dépit de leur situation de handicap car ils ont réussi au primaire et au secondaire grâce aux services de soutien reçus. Ces services de soutien doivent donc s’étendre maintenant dans les niveaux supérieurs du système scolaire et de formation.

Jean Horvais

Correspondant du Café pédagogique au Québec

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