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Quand les candidats en se bousculent pas pour les concours de l’enseignement, force est de faire appel à des suppléants contractuels. C’est déjà largement le cas. Et pour les attirer, les rectorats n’hésitent pas à leur donner des primes qui peuvent atteindre jusqu’à 600 euros par mois. Une somme suffisamment importante pour que certains refusent le bénéfice du concours d’enseignement et aggravent la crise du recrutement comme l’a montré le Snpden.

« On assiste à une fuite des suppléants du privé vers le public », dénonce le dernier numéro de la lettre mensuelle de l’enseignement catholique. « Selon le ministère, le coût pour rémunérer de façon identique les suppléants du privé et du public s’élèverait à 90 millions ». Une somme que le ministère n’entend pas céder.