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« Les maires ne sont pas les supplétifs de l’Education nationale », affirme l’Association des maires de France dans un communiqué publié le 25 septembre. A l’origine de cette grogne, la décision de mettre en place la consultation sur le socle sur le temps scolaire. « Le temps de service des enseignants comporte, en sus des 24 heures hebdomadaires à assurer devant la classe, 108 heures dédiées à diverses actions dont la concertation. L’AMF estime que la consultation interne engagée par l’Education nationale doit se dérouler sur ce volume horaire et que l’Education nationale doit assurer la prise en charge des enfants sur la durée totale de leur temps scolaire », déclare l’AMF. L’organisation de la demi journée banalisée pour la consultation sur le socle commun oblige les communes à prévoir la prise en charge des enfants sur cette demi journée.

L’AMF « demande solennellement, au nom des maires, de revoir le mode d’organisation des concertations avec les enseignants afin qu’elles se déroulent partout en dehors des heures scolaires des enfants ». Elle saisit aussi l’occasion de rappeler son exigence d’une prise en charge pérenne par l’Etat du fonds d’amorçage des rythmes scolaires.

Communiqué