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Dans un nouveau rapport, l’Institut Montaigne, un think tank ancré à droite, s’inquiète du temps de travail des fonctionnaires et des salariés du privé. Les enseignants ont droit à un chapitre spécial où est dénoncé le manque de contrôle du travail effectué et le manque de gestion. Le rapport dénonce les réductions de service estimées à 8041 emplois.

Le rapport demande donc la suppression de ces réductions de service. Il demande l’annualisation du temps de service en y voyant d’ailleurs un moyen de faire face aux remplacements. Il souhaite aussi le rétablissement de la journée de carence, supprimée en 2013. Pour tous les fonctionnaires, le rapport veut des contrôles fréquents et l’installation de badgeuses pour un suivi réel du travail. Parmi les personnalités qui ont contribué à ce rapport on remarque deux anciennes fonctionnaires du ministère débarquées par V. Peillon : Martine Daoust, ancienne rectrice et Josette Théophile ancienne DRH.

Quel est le vrai taux d’absences pour maladie chez les enseignants ? On dispose d’une enquête générale sur les congés de maladie chez les salariés de tous les secteurs réalisée par la Dares (ministère du Travail) en février 2013. Selon la Dares, le taux d’absentéisme des enseignants est de 3,2 %, un taux légèrement inférieur à la moyenne nationale (3,6). Les taux les plus élevés concernent les métiers du batiment ou de la santé. Selon cette étude, le taux varie selon le degré de souffrance physique ou psychologique au travail et la catégorie sociale. Ainsi le taux est trois fois supérieur chez les ouvriers que chez les cadres. Mais les absences enseignantes doivent aussi tenir compte des congés de maternité dans une population enseignante très féminine (82% au primaire).

Le rapport

Sur les absences enseignantes