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« Les enseignants sont comme des ouvriers d’usine : ils travaillent sur la chaîne de montage. Le boss décide d’une réforme, il accélère la chaîne de montage. Quand tu es en bas, c’est toi qui voit le produit passer, il faut que tu l’attrapes! C’est la même chose pour les enseignants. Ils sont sur le plancher », explique Maurice Tardif (Crifpe Montréal) dans La Presse. Il revient sur la précarisation accélérée du métier d’enseignant : 40% des enseignants ont un statut précaire et travaillent de façon instable sur plusieurs écoles. Selon lui, 75 % des enseignants du Québec croient que les réformes de 1998 à 2008 n’ont pas contribué à l’apprentissage des élèves. Il voit dans cette situation l’aboutissement d ela précarisation d’un métier dont les acteurs ne sont plus consultés.

Article La presse