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Comment donner le goût des sciences aux élèves mais aussi comment les introduire à des démarches scientifiques ? Comment sauter le pas de l’expérimentation scientifique avec sa classe au primaire ? Comment se tenir informés des derniers apports scientifiques dans sa discipline ? La Main à la pâte tente de répondre à toutes es questions en proposant aux enseignants et aux formateurs d’enseignants des parcours de formation originaux dans ses 7 Maisons des sciences. Pour évoquer les volcans et les séismes, c’est à l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) que la Fondation La Main à la pâte a donné rendez-vous à une vingtaine d’enseignants et formateurs pour relever ces défis.

La Fondation La main à la pâte a acquis une renommée mondiale pour l’enseignement des sciences. Pour redonner le goût des sciences aux élèves elle propose des formations permettant aux enseignants de tisser des liens avec le monde scientifique et en même temps de construire des démarches pédagogiques sur des cas précis. Le 8 décembre, la Fondation réunissait une vingtaine de conseillers pédagogique set formateurs du secondaire pour une formation sur les volcans et le risque sismique.

« On a le principe faire co intervenir des scientifiques et des pédagogues », nous dit Frédéric Pérez, conseiller pédagogique et responsable du développement professionnel chez La main à la pate. « On leur fait vivre des situations d’investigation. Par exemple, sur le volcanisme on, réalise des expériences sur la viscosité de la lave. Des entrées pratiques qui vont les aider ensuite en classe. » Les deux journées de formation sont un moment dans une période de 80 heures qui est scandée de formations en présentiel et à distance. Sur les volcans et les séismes, les participants au stage rencontrent des géophysiciens comme E Kaminski, volcanologue à l’IPGP, H Hébert, spécialiste des tsunamis au CEA, MP Bouin, sismologue à l’IPGP et E Crochet, spécialiste de la gestion des crises au ministère de l’intérieur.

« C’est important pour nous d’être en contact direct avec des scientifiques et c’est quelque chose d’unique que La main à la pate nous apporte », témoigne Yves Vaccari, professeur de SVT et formateurs à l’Espé de Nice.  » On travaille à la fois le notionnel, l’aspect scientifique , et l’application . Quand on est enseignant dans le secondaire on a une bonne formation scientifique mais on ‘a pas la possibilité de dialoguer avec des chercheurs pour se mettre à jour. Les enseignants du primaire, qui participent au stage, nous apportent beaucoup sur le plan pédagogique ». Mais comment faire passer le discours scientifique auprès des élèves ? « Les élèves se posent des questions scientifiques », affirme Y Vaccari. « On peut les mettre dans des situations d’investigation en veillant à ne pas modéliser n’importe quoi. On peut aussi les mettre dans des analyses critiques de manuels ou de revus qui ne sont pas toujours au point sur le plan scientifique ».

Implantées dans 7 académies (Alsace, Auvergne, Bretagne, centre, Lorraine, Midi Pyrénées, Nord Pas de Calais) les Maisons des sciences offrent des stages qui permettent de rénover son enseignement.

Le site de la fondation