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Les élèves immigrés font-ils forcément baisser le niveau ? Certains médias n’ont pas hésité à l’affirmer. L’OCDE montre chiffre à l’appui que ce n’est pas une fatalité et que les élèves immigrés peuvent être aussi bons , parfois même meilleurs, que les natifs. Plus important sans doute, on notera que « les différences de niveau socio-économique expliquent moins de la moitié de l’écart de performance en mathématiques entre les élèves issus de l’immigration et les élèves autochtones ». Autrement dit il y a bien des effets systémiques aux inégalités constatées. Conclusion de l’OCDE : « Les élèves issus de l’immigration sont capables de réussir aussi bien que leurs pairs autochtones, et ce malgré le double défi de l’intégration et du désavantage socioéconomique. Les systèmes d’éducation ont un rôle essentiel à jouer : garantir que les élèves issus de l’immigration soient en mesure d’exploiter pleinement les possibilités offertes par l’école. Les pays faisant face à un afflux massif d’immigrants ou à des changements dans le profil démographique de ces derniers peuvent s’inspirer des systèmes qui proposent des programmes adaptés aux élèves issus de l’immigration, comme des cours de langue structurés autour d’objectifs et de normes clairement définis. »

Pisa à la loupe

Dans le Café pédagogique en 2013

Voir aussi l’enquête génération du Cereq