Print Friendly, PDF & Email

Plus de 150 profs de SVT ont participé cet été au congrès national de l’APBG. La régionale Orléans-Tours emmenée par son dynamique président Sylvain Caberty organisait la semaine de formation proposée aux congressistes. 6 journées bien remplis à la découverte d’une région riche en patrimoine floristique, faunique et géologique. Du Quincy aux bords de Loire en passant par le Grand Pressigny, retour sur ce congrès formateur et propice aux échanges professionnels.

Un programme scientifique soutenu

De nombreuses excursions et conférences prévues lors de cette semaine de formation. Les enseignants ont pu découvrir plusieurs laboratoires d’organismes scientifiques, le patrimoine de la région, sa gastronomie et son vignoble. L’étude du sol et du sous-sol n’est pas en reste : une fosse pédologique a même été creusée pour l’occasion.

L’association professionnelle se soucie également de la formation des néotitulaires et proposait quelques places offertes. Clément Stromboni a pu entre autre profiter du congrès : « La semaine était très bien organisée, il n’y avait pas de temps morts. Nous avons pu avoir des moments d’échanges enrichissants avec des collègues plus expérimentés ou bien avec les intervenants. » Confie-t-il. « Mon excursion préférée a été la journée sur le Massif Central, autour d’Aigurande. Sortie réexploitable au lycée. »

Laurence Desfougères, enseignante de SVT et bénévole de l’association explique son engagement. « Je trouve qu’une association professionnelle permet ou devrait permettre de valoriser la matière et la défendre auprès des instances politiques en tant que spécialistes du domaine. Cela me permet aussi de rencontrer de manière informelle des collègues et assurer une formation continue grâce aux journées nationales mais aussi au niveau régional par l’organisation des différentes activités réservées ou non aux adhérents. »

Sylvain Caberty, président de la régionale d’Orléans-Tours dresse le bilan de ce congrès

Quel bilan tirez-vous de cette semaine de formation ?

Cela a été intense pour toute l’équipe avec peu de sommeil pendant 7 jours et beaucoup de choses que l’on ne pouvait faire qu’à la dernière minute malgré 3 années et demie de préparation ! Mais tellement d’encouragements et de remerciements de la part des congressistes que cela en valait la peine. Nous retirons une grande fierté d’avoir organisé ce congrès avec 150 personnes et près d’une centaine d’intervenants et que tout se soit bien passé.

Comment avez-vous su motiver une équipe organisatrice présente et disponible tout le long du congrès ?

J’avais tout simplement une équipe formidable autour de moi, d’une gentillesse sans borne qui acceptait mon ton impératif sans sourciller, « mes coups de gueule » quand la pression était un peu plus forte et qui en plus savait me « préserver » quand je devais être tranquille. Ce sont des gens que je connais pour la plupart depuis des années et on a su construire lentement une grande complicité, en étant en contact très étroit par mail et téléphone depuis 3 années. Je suis très content d’avoir incorporé de « nouvelles recrues ».

Avez-vous eu des retours des congressistes ? De l’institution ? Des échos médiatiques ?

De la part des congressistes, les retours sont excellents. On a eu aussi les félicitations de nos IA-IPR dont l’un Michel Khairallah est revenu voir l’exposition le jeudi. Cela fait toujours plaisir. On a 2-3 articles dans les médias locaux mais je suis un peu déçu car autant de professeurs en formation pendant des vacances d’été, cela méritait d’être souligné mais nous souffrons toujours de notre réputation.

Le congrès est l’occasion d’échanger avec des collègues mais aussi de vivre des temps forts lors des visites et des réceptions. Quels seront vos souvenirs les plus marquants de ce congrès ?

C’est en amont, lors de l’annonce du programme à l’occasion des journées nationales APBG en novembre 2014 à la faculté des Saints Pères à Paris ; j’avoue que devant 450 personnes, c’était une première. Autre moment fort lors de l’ouverture du congrès avec du beau monde à mes côtés (Président de l’Université de Tours, Vice-Présidente de l’Université d’Orléans, un IA-IPR de SVT représentant le Recteur).

Pour finir, quels sont les futurs projets de la régionale Orléans-Tours de l’APBG ?

Il est vrai qu’après autant d’occupation pendant de longues années, on a un certain vide. Donc déjà réutiliser certaines visites pour nos adhérents s’ils le souhaitent, puis organiser la journée de formation académique d’avril 2016 en lien avec le rectorat de l’Académie d’Orléans-Tours et nos IA-IPR de SVT, histoire de ne pas perdre la main mais cela va être moins drôle après cela. On va essayer de miser sur une centaine de personnes.

Personnellement je souhaiterai développer la communication de l’association par le biais des médias mais aussi des réseaux sociaux afin que l’on soit plus audible dans le monde de l’éducation et que l’on puisse faire venir de jeunes collègues aussi ; problématique de toute association dans le monde actuel.

Dans les semaines qui viennent, il y a les journées nationales à Paris avec un excellent programme et des conférences de haut-niveau. Il faut venir car dans notre discipline, cela n’arrive qu’une fois par an et c’est l’APBG qui le fait. Prochain congrès en 2016 en Guadeloupe !

Julien Cabioch

Programme du congrès