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La belle cérémonie organisée par le ministère de l’éducation nationale le 3 décembre dans le grand amphithéatre de la Sorbonne devait manifester la puissance de la mobilisation des réservistes en faveur de l’Education nationale. Mais rien ne s’est pas passé comme prévu !

Crée par N Vallaud-Belkacem, la réserve de l’éducation nationale doit permettre « de faire appel plus facilement à des intervenants extérieurs pour illustrer leur enseignement ou leurs activités éducatives, notamment en matière d’éducation à la citoyenneté et à la laïcité, d’éducation à l’égalité entre filles et garçons, de lutte contre toutes les formes de discriminations , de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, de rapprochement de l’école et du monde professionnel et d’éducation aux médias et à l’information ». La ministre a largement communiqué sur cette réserve et sur l’adhésion de milliers de personnes en France.

Le 3 décembre, le ministère avait aussi mobilisé des personnalités : Edgar Morin, doyen de la réserve citoyenne, Béate et Serge Klarsfeld sont intervenus avec le recteur de Paris, des chefs d’établissement.

Mais les réservistes ne sont pas des godillots. Ils l’ont clairement exprimé, prenant à partie l’institution scolaire pour lui reprocher son inaction. Inscrits depuis des mois, les « réservistes » n’ont rien à faire. Ils ne sont jamais allés rencontrer les élèves. Ils n’entendent pas uniquement jouer les utilités dans les cérémonies officielles et l’ont clairement fait savoir.

Au BO