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« La FSU n’est pas favorable au projet de constitutionnalisation (de l’état d’urgence) car il autorise la pérennisation de dispositifs d’exception non encadrés dans leur périmètre et qui s’exonèrent d’un contrôle judiciaire dans leur mise en oeuvre. La FSU refuse par ailleurs les dispositions du projet de loi pénale qui restreindraient encore davantage les libertés individuelles et introduiraient dans la justice ordinaire une partie des mesures exceptionnelles issues de l’Etat d’urgence. La nécessaire lutte contre le terrorisme ne doit pas aboutir à sortir de l’état de droit », déclare la FSU le 21 janvier. « Sans sous-estimer la menace terroriste qui pèse encore aujourd’hui, et donc en assurant comme il se doit la sécurité des citoyens, la FSU demande au gouvernement d’engager rapidement une sortie de l’état d’urgence, qui ne saurait être l’objet de transactions sur nos libertés. »