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Interrogée à l’Assemblée nationale le 8 juin, N Vallaud Belkacem est revenue sur le cas du collège Surcouf pour justifier sa fermeture.  » Pourquoi le conseil a-t-il pris cette décision ? Comme vous le savez, sur les quatre collèges publics que compte le territoire de Saint-Malo, trois ont des effectifs si peu élevés que l’utilité de disposer d’autant d’établissements s’est posée inévitablement. La décision de fermer un collège sur les quatre s’imposait donc de façon absolue.

Le choix d’un collège a dû être fait. Pourquoi le collège Surcouf ? Parce que parmi ces quatre collèges, l’un se démarquait par un taux de ségrégation sociale extrêmement important : le collège Surcouf compte en effet 60 % de classes défavorisées et 4 % de classes aisées, alors que les autres collèges présentent un taux de mixité sociale bien plus intéressant. Dans l’objectif de mieux assurer la mixité sociale dans les établissements scolaires, le conseil départemental a décidé de fermer celui-là. Il faut savoir, je le dis pour l’assistance, que l’absence de mixité sociale se traduit souvent par des résultats scolaires insatisfaisants. Ainsi, au collège Surcouf, le taux d’accès de la sixième à la troisième est de 65 %, contre un taux de 80 % pour l’ensemble des collèges de l’académie, et ce, quelle que soit la qualité de l’équipe pédagogique et de la direction de l’établissement ».

Débat à l’Assemblée