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 » Avec cette réforme de 2010, le ministère de l’Education nationale sous la présidence Sarkozy poursuivait un objectif dont il faut dire et redire qu’il est idéologique : former des élèves de 15 ans à la science économique dominante d’aujourd’hui, truffée d’abstractions et fortement formalisée ; leur apprendre les rudiments d’une science qui devrait les aider à penser de façon conforme ». Stéphane Beaud et Thomas Piketty se livrent à un bel éloge des SES sur le site d’Alternatives économiques. Pour eux, « la réforme des SES s’inscrit dans un dispositif plus global de disqualification de la formation à l’esprit critique. Elle fait peser, comme d’autres réformes au lycée (la diminution de l’horaire d’histoire en terminale S), un grave danger sur le débat démocratique ».

L’éloge