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 » Si Aide aux Profs n’avait pas existé, l’Éducation Nationale aurait-elle avancé aussi vite sur ce dossier ? En 2016 la tournure qu’ont pris les secondes carrières nous laissent penser que c’est un grand gâchis », écrit Rémi Boyer, fondateur d’Aide aux profs, dans Le Café pédagogique mensuel.

Une administration immobile

« L’Education nationale mobilise des IEN, des IA-IPR, des CMC, de plus en plus surchargés de travail. De nombreux acteurs pour répondre à plus de 10.000 enseignants chaque année ; mais n’a toujours rien d’autre que des postes d’enseignants d’une autre discipline ou des postes d’encadrement en interne à leur proposer, refusant toujours d’imaginer qu’un prof puisse faire autre chose que prof s’il ne devient pas personnel de direction », poursuit-il.

« Notre système n’arrive pas à imaginer que des passerelles sans concours, basées sur les compétences développées et transférables, et sur l’expérience, puissent être développées. L’avenir est pourtant là, à portée de main, pour redonner de l’attractivité au métier d’enseignant ».

Des exemples concrets

En contre exemple, R Boyer donne à voir « de nombreux DASEN dans les académies de Versailles et de Créteil notamment, et c’est un véritable scandale, (qui) refusent les démissions des enseignants, en les décourageant, refusent les renouvellements de disponibilité ou les demandes de première disponibilité, et refusent même les mutations pourtant obtenues ! « 

Certains professeurs arrivent pourtant à développer une seconde carrière. Ce mois ci, le Café pédagogique donne en exemple Stéphanie, une professeure des écoles qui devient coach culinaire, et Gaelle, professeure de FLE itinérante.

F Jarraud

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