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Alors que le Journal officiel annonce l’ouverture du concours de recrutement des médecins scolaires, les deux principaux syndicats des infirmiers dénoncent les libertés que certaines académies prennent en raison de la pénurie de médecins scolaires. En effet, il ne suffit pas d’ouvrir un concours pour que ses postes soient remplis…

Il y a des coïncidences frappantes. Le 27 juillet, se croisent le Journal officiel et un communiqué intersyndical. Le Journal officiel annonce l’ouverture du concours annuel de recrutement des médecins scolaires. Il précise les modalités d’inscription.

Le même jour l’intersyndicale Snics-Fsu et Snies-Unsa, les deux principaux syndicats des infirmier(e)s scolaires témoignent « qu’un certain nombre d’académies tente de contourner (l’application du droit) en demandant aux infirmières de pallier à l’absence de réalisation de visites médicales ».

Ce qui est en cause c’est l’examen médical des enfants de 6 ans. Le Code de l’éducation garantit à chaque enfant un examen médical dont le contenu est détaillé dans un arrêté et qui nécessite la présence d’un médecin. Or le manque de médecins scolaires conduit certains recteurs à confier cet examen aux infirmiers scolaires.

C’est ce problème qui est en toile de fond. Avec un médecin scolaire pour 12 000 élèves, l’Education nationale s’avère incapable de respecter sa propre réglementation. Dans certains territoires on a même largement dépassé cette moyenne. Ainsi, en Seine Saint-Denis, un département où la médecine scolaire est irremplaçable, on en est à 1 médecin scolaire pour 20 000 élèves !

Les concours de recrutement ne trouvent pas le nombre de médecins nécessaire. Les médecins scolaires sont les plus mal payés de la profession et de la fonction publique…

F Jarraud

Snies

Au JO

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