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 » On nous promet des lendemains qui chantent, mais on nous demande avant tout d’y croire ». Dans le Bulletin de l’APMEP, Bernard Egger réfléchit à l’offensive du code sur l’école.  » Tout concourt à nous en montrer l’importance. Nul n’y échappera, de la classe de cinquième aux littéraires… Il ne s’agit pas de mettre en doute qu’à l’instar d’autres approches, l’apprentissage du code offre d’intéressantes perspectives.. Évidemment, les partisans convaincus imaginent que cet apprentissage précoce permettra à tout un chacun de programmer un jour ce dont il aura besoin sans dépendre de logiciels propriétaires, et plus sérieusement que cela apportera à notre pays un plus grand nombre d’informaticiens. En mathématiques, nous vivons depuis longtemps sous l’illusion de la précocité des enseignements : il faut avoir acquis des savoirs et des savoir-faire à un moment donné sous peine d’être dans l’incapacité de se les approprier plus tard. Une telle pratique est peut-être à l’origine de l’excellence de l’école mathématique française, mais le prix à payer se voit dans nos classes et dans la société par une crainte et un rejet assez généralisés des mathématiques ».

B Egger

Il y a t il une pédagogie du numérique ?