Print Friendly, PDF & Email

Et si on prenait l’erreur comme appui en classe ? C’est le pari d’ Elise Bourgeot qui, dans son mémoire de master , étudie le rôle de la remédiation des erreurs à l’oral dans l’apprentissage d’une langue vivante. Ce travail s’appuie sur l’utilisatioon d’enregistreurs Mp3.  » Le travail mené sur et à partir de l’erreur est plutôt acquisitionnel en termes d’appropriation des critères de réalisation de la tâche et en termes de développement de la compétence grammaticale, ce qui résulte en une amélioration globale au niveau de la compétence langagière et donc de l’apprentissage d’une L2″, note-elle.  » Nous avons cependant rencontré une limite en ce qui concerne le développement de la compétence phonologique. Celle-ci nous pousse en effet à croire, qu’au niveau seuil, la compétence phonologique des apprenants ne puisse pas réellement faire l’objet d’une pratique réflexive ou d’une conscientisation tel que la remédiation le permet. La remédiation de type feedback et inter-correction ne serait donc pas le moyen d’améliorer cette compétence qui est probablement une compétence encore tout à fait implicite à ce niveau de l’apprentissage et relève davantage du savoir-faire (connaissance procédurale) que du savoir sur la langue (connaissance déclarative). »

L’étude