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Le tribunal administratif de Versailles a le 2 février condamné l’Etat pour faute dans l’affaire Marion Fraisse, une collégienne de Bris sous Forges qui s’était suicidée après un harcèlement sur les réseaux sociaux. Le tribunal a estimé que l’Etat était responsable à hauteur de 25 % des faits. Il relève « l’absence de réaction  » de l’équipe pédagogique du collège et donc « un défaut d’organisation » du service public. Le tribunal a estimé à 18 000 euros la responsabilité d el’Etat.

L’avocat de la collégienne va maintenant attaquer les autres responsables du harcèlement à savoir les élèves et peut-être le chef d’établissement. Cette décision de justice marque une évolution dans l’appréciation de la responsabilité des établissements par rapport au harcèlement entre élèves sur les réseaux sociaux.

Article dans La Croix