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Apprend on mieux dans un environnement ludique et numérique ?  » Vous êtes un coach sportif à la salle de sport la plus grande de Cergy, et vous faites passer à vos nouveaux abonnés des tests physiques pendant la première séance, afin d’évaluer leur niveau physique. Après l’un de vos tests, vous prenez la tension artérielle à l’un de vos clients, qui vous demande comment ses valeurs de pression artérielle reviennent à une valeur normale après avoir fait un effort prolongé. Afin de lui répondre, vous réaliserez un diaporama que vous lui présenterez à sa prochaine visite ». Conçu avec la plateforme ELEA, dans l’académie de Versailles, cette séquence de seconde de Marie Sophie Delannoy veut  » tester un dispositif gamifié en classe de Seconde autour de l’étude de la boucle de régulation de la pression artérielle, tout en mettant l’accent sur l’acquisition d’une autonomie en classe ».

L’enseignante mène parallèlement avec u autre groupe un travail classique de manipulation dissection sur l’articulation du genou. Les séquences sont évaluées. Les résultats montrent que les élèves les plus forts préfèrent le travail de manipulation alors que les élèves faibles préfèrent travailler dans l’environnement numérique. Deux enseignements généraux se dégagent.  » L’impact d’un parcours gamifié sur ELEA sur la motivation des élèves, quelles que soient leurs notes, diminue à partir du moment où « l’effet de nouveauté » de la plateforme a disparu. Les élèves sont de toute façon plus motivés par un cours reposant sur la construction des notions par activités manipulatoires (dissection, parcours ELEA) ou interactives (animations, utilisation d’outils numériques) que par un cours magistral ou seulement basé sur des documents papiers (voir autres résultats publiés dans le mémoire). Et ceci, quelle que soit leur moyenne. »

Les séqeunces