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 » Le décret permettant le retour à la semaine de 4 jours est anachronique et va engendrer une concurrence accrue entre les territoires. Il permet à des écoles d’être de nouveau en décalage total avec le reste des pays de l’OCDE, comprimant des heures d’enseignements et empêchant la réalisation d’activités périscolaires. Il faut être conscient que ce retour en arrière serait irréversible pour les communes. Pour reprendre une ancienne phrase de Jean-Michel BLANQUER, « c’est le monde des adultes qui s’est entendu sur le monde des enfants », écrit le Réseau français des villes éducatrices, une association qui a été en pointe dans la conception et l’accompagnement de la réforme des rythmes.  » Un décret ne remettra pas en cause 4 années de travail considérable fait par les acteurs éducatifs pour l’épanouissement et la réussite éducative des enfants. Les villes du Réseau Français des Villes Educatrices continueront de plaider pour des rythmes éducatifs dans l’intérêt des enfants », écrit le RFVE.

Communiqué