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« Ce n’est pas tant le droit qui pose problème que le symptôme de contradiction de l’enseignement supérieur, qui défend le principe de non-sélection, tout en instaurant des capacités limitées dans la plupart des filières universitaires », relève Julien Grenet dans un entretien accordé à L’étudiant. Il montre que APB est « manipulable » pour une partie des formations. Julien Grenet plaide pour  » prendre en compte l’adéquation entre formation et candidat ». Mais il soulève aussi la question des places. « L’option d’augmenter les capacités ne concerne pas que les licences, mais aussi les places en STS. D’autant que le nombre de bacheliers pro a augmenté de 80.000, c’est la plus grosse réforme éducative de ces trente dernières années. La proportion de bacheliers dans une génération a augmenté de 10 %, c’est phénoménal. Aujourd’hui, il y a 80.000 étudiants en plus qui peuvent accéder à l’enseignement supérieur, et pour autant, les places nécessaires n’ont pas été créées dans les formations adaptées… On a 50 % d’une cohorte qui s’engage dans des études supérieures, ce n’est vraiment pas beaucoup, c’est la moyenne de l’OCDE ».

Dans L’étudiant