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 » En commençant l’apprentissage par la syllabation, quelle représentation de la lecture et de l’écriture les enfants vont-ils se forger ? « Lire c’est déchiffrer » sans y chercher de sens ? C’est à ce moment des premiers apprentissages qu’apparaissent les premières aliénations ». Le laboratoire de recherche coopérative de l’Icem revient, dans sa Lettre du labo, sur l’usage réducteur qui est fait des découvertes en neurosciences. « Tous les chercheurs sont bien d’accord pour dire maintenant que l’apprentissage de la lecture est fortement corrélé à celui de l’écrit. Mais ce que dit S. Dehaene est bien plus simple à réaliser. Les médias s’en emparent et même déforment ses propos en ne parlant que de cette aire du cerveau et en oubliant les autres. La réduction de la lecture à la transformation du visuel en langage parlé occulte la grande complexité de l’acte de lire. S. Dehaene ne prend en compte que le cerveau cognitif. Or, des neurobiologistes éminents décrivent un cerveau bien plus complexe ».

Lettre du labo Icem