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 » Est-ce pragmatique de ne pas évaluer les programmes existants avant de les modifier ? Est-ce pragmatique de les qualifier de précieusement ridicules ? Ou encore de revenir à un enseignement chronologique ? Ce n’est pas pragmatique, non. C’est dogmatique ». Dans L’Alsace et les quotidiens de l’est, Michel Lussault, président du Conseil supérieur des programmes ,se lâche. Après l’annonce d’une révision des programmes par JM BLanquer, il critique vertement les positions ministérielles. « Le ministre remet en cause la notion de cycle. Or, les systèmes qui fonctionnent le mieux sont fondés sur la continuité des apprentissages. A contrario, il fait du CP une classe couperet. En littérature et en histoire, nous avions voulu sortir du Lagarde et Michard. Il revient à la chronologie… Quant aux mathématiques, les spécialistes sont sceptiques. Ils préconisent plutôt de maîtriser l’addition et la soustraction, puis la multiplication avant d’aborder la division en CE2, ce qui est le plus souvent pratiqué. Les changements annoncés semblent ouvrir la perspective de plus nombreux échecs scolaires ».

Dans L’Alsace

Blanquer va réformer les programmes

Réforme des programmes de français

Réforme des programmes de maths

Blanquer un idéologue au ministère

Lussault : remis een question du socle et échec