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Avec pas moins de trois amendements (97, 185 et 410) et un débat qui a occupé une large partie du 27 septembre, les députés Les Républicains ont essayé d’imposer un controle de sécurité pour tous les personnels de l’éducation nationale. « L’objectif est de mettre fin sans délai aux fonctions d’une personne qui travaillant dans un établissement scolaire serait en voie de radicalisation », note l’amendement 97 par exemple. Dans le débat, le député Robin Réda se distingue pour justifier ce controle systématique :  » les enseignants ont entre les mains une arme puissante : le savoir. Utilisé à mauvais escient, retourné, par des artifices de langage et des doubles discours, contre les valeurs de la République, celui-ci peut être bien plus dangereux que des armes à feu ! » Réaction de la ministre Jacqueline Gourault :  » Mais enfin, on ne vit tout de même pas dans un système complètement déstructuré, à l’éducation nationale ! J’ai été professeur pendant vingt-cinq ans, alors arrêtez ! C’est n’importe quoi, à la fin ! S’il y a des gens qui profèrent des choses pareilles, on les repère, comme dans les mosquées où on ne professe pas le djihadisme tout le temps ! Dans les écoles, si un prof se met à délirer, il est repéré ! Il y a des chefs d’établissement, il y a des collègues ! Qu’est-ce que c’est que ces méthodes ? C’est incroyable ». En effet…

A l’assemblée nationale