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Présenté habilement, le Plan Etudiants semble bien accueilli. Pourtant le charme se brise et les critiques apparaissent. Le Snuep Fsu, un syndicat de l’enseignement professionnel, se dit « consterné ». Les syndicats de chefs d’établissement dénoncent les incohérences et les impasses de la réforme.

« Le SNUEP-FSU est consterné par l’annonce des ministres concernant la création de seulement 7000 places en BTS d’ici 2022 – soit moins d’une demie classe de BTS par département et par an. Rien n’est donc prévu pour les 14 000 bachelier-es professionnel-les qui seront dorénavant exclu-es des universités ni pour celles et ceux qui n’obtenaient déjà pas de poursuites d’études ». Le syndicat relève que le calendrier prévu pour l’orientation ignore totalement le rythme semestriel d el’année en LP. Pour le syndicat, la réforme  » Sans surprise, cette réforme initie bien une sélection à l’entrée à l’université, n’améliorera en rien les poursuites d’études des bachelier-es professionnel-les et intensifiera le travail des PLP ».

Désillusions aussi au Snpden, le premier syndicat de personnels de direction.  » Le SNPDEN attire l’attention sur le fait que plusieurs dispositions d’accompagnement des lycéens, qui sont présentées et sont tout à fait positives, avaient déjà été envisagées dans le cadre de l’orientation active d’APB, mais avaient sombré, submergées par les problématiques de nombre, d’encadrement et de calendrier. Ces questions prosaïques risquent de rappeler durement leur existence si des dispositions pratiques réalistes ne sont pas sérieusement travaillées. C’est, par exemple, le cas de l’impossibilité matérielle pour les conseils de classe de formuler effectivement un avis sur chaque voeu soit jusqu’à 350 avis à émettre en une ou deux heures ». Quant à ID Fo, le second syndicat de personnels de direction, « alerte » sur les difficulté spour trouver un second professeur principal en terminale.

Snuep Fsu