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Des exemples ? A Ermont (95), le collège Saint Exupéry entame sa deuxième semaine de grève pour récupérer trois emplois aidés supprimés par le gouvernement, deux surveillants et un personnel d’entretien. A Boulogne (62), ce sont 19 directeurs d’école « consternés » par la suppression des emplois de leurs secrétaires qui écrivent à E Macron et contestent que le premier degré soit une priorité. Le non renouvellement de 23 000 contrats aidés dans l’enseignement commence à se voir et ces situations vont se multiplier d’ici la fin de l’année. Fait rare, une large intersyndicale (Se Unsa, Snuipp Fsu, Fo, Cgt, Sgen) souligne que ces « 23 000 suppressions d’emplois ont des conséquences dramatiques tant pour les personnels renvoyés ainsi au chômage que sur le bon fonctionnement des écoles et des établissements. Les missions essentielles que ces personnels exercent : accompagnement des élèves en situation de handicap, aide administrative à la direction d’école… les rendent pourtant indispensables… Lors de l’audience du 6 novembre, le directeur de cabinet du ministre n’a pas apporté de réponses à nos deux principales demandes : « le maintien et le retour de ces personnels sur leurs emplois et demandent qu’ils bénéficient d’une formation qualifiante dans la perspective d’un emploi statutaire. Dans le même temps, nous demandons que toutes les écoles bénéficient d’une aide administrative pérenne ».